Reconnexions # 2

March 12, 2020


Il semblerait que j'aie encore des choses à écrire concernant les reconnexions parent/enfant dont je vous parlais en 2018 ... Il semblerait que j'aie encore BEAUCOUP de choses à écrire, même, étant donné la longueur du présent article ! Qui sait d'ailleurs si celui-ci sera le dernier de la série ? Je suis loin d'être au terme de mon cheminement ... 😏

Nos reconnexions ont changé de visage - en réalité, ce qui a vraiment changé, c'est la manière dont je les envisage. Plus je les vis, plus je me dis que les reconnexions sont en réalité une forme de méditation. (Rien que cela ... 😄)

Si la méditation permet à celui qui la pratique de transformer sa vision de la réalité et d'entrer en contact avec des aspects de lui-même qu'il ne soupçonnait pas, la reconnexion permet aux familles qui la pratiquent de transformer leur relation et d'accroitre l'harmonie entre les êtres vivant sous le même toit.

Oui, la reconnexion, c'est une forme de méditation : toutes deux sont d'exceptionnelles entrainements à l'attention.

Se reconnecter, c'est accorder à son enfant 100% de son attention, sans programme à suivre, sans distraction. C'est revenir à notre observation pleine et entière dès qu'on s'aperçoit que notre esprit s'est égaré dans ses préoccupations habituelles ("Que vais-je faire à manger ce soir ? Ah, et il faut absolument que je poste ce truc ... Quelle heure est-il et ai-je bien éteint a lumière à l'étage ?" 😵😵). Se reconnecter, c'est se connecter à son enfant de tout son être. C'est le voir tel qu'il est, en l'observant  avec toute notre attention, en s'imprégnant de chacun de ses gestes comme si nous les voyions pour la première fois.

Pendant une reconnexion, je veille à tenir à l'écart tout jugement de valeur, et toute évaluation. Le reste de la journée, j'essaie aussi, bien sûr. J'essaie. Mais lors d'une reconnexion, mon attention est ALLUMÉE. Je ne juge pas parce que j'y fais attention. Je suis là, simplement, dans cette conscience d'offrir à mon enfant le plus beau cadeau qu'il soit possible de donner : celui d'être vu et reconnu.

Vous penserez peut-être que je délire, mais pour moi, c'est une véritable expérience spirituelle ! 😊


Le plus difficile pour moi, néanmoins, c'est vraiment de m'interdire toute distraction pendant 10 minutes. C'est une lutte ! 😅 Non, je ne ramasserai pas ce pull pour le mettre au sale "en passant". Non, je n'irai pas voir si le feu a besoin d'une nouvelle bûche. Non, je n'en profiterai pas pour ouvrir ou fermer les volets. Tout cela peut bien attendre 10 minutes, n'est-ce pas ? (Pourquoi ne pas faire tout cela demande-t-il autant d'effort, c'est dingue, tout de même ?!).

Mes enfants ne verbalisent pas les bienfaits qu'ils retirent de ces moments spéciaux - ils se contentent de beaucoup les aimer car ils savent quand je suis . Ils le savent vraiment. Et je dois admettre que dans le flux de la vie quotidienne, je ne suis là que par intermittence, prisonnière des va-et-vient de ma conscience (charge mentale, quand tu nous tiens ...).


Alors, bien sûr, cela arrive : il arrive nous passions plusieurs jours sans reconnexion. Et je constate à chaque fois des changements importants dans le comportement de mes enfants - et dans le nôtre, parents. C'est comme s'il nous manquait à tous un nutriment essentiel, et que cette carence ouvrait la voie à la fatigue, à la colère et à la lassitude.

Le stress et la vitesse nous séparent les uns des autres, nous éloignent de nos émotions et de notre sagesse intérieure. Mais la reconnexion guérit de l'agitation et des disjonctions de la vie quotidienne. C'est l'antidote parfaite à notre condition de famille moderne. 

En réalité, les bénéfices de la pratique de la reconnexion sont si nombreux que même en essayant de les lister j'en oublierai certainement :

- Elle permet de se retrouver après la séparation et les épreuves quotidiennes. Après reconnexion, il n'est pas rare de constater que l'enfant est plus joyeux et plus coopératif. ❤

-  Elle offre à l'enfant l'expérience essentielle de la présence pleine, attentive et aimante, de son parent. ❤

- Elle fournit à l'enfant un espace de sécurité dans lequel il peut rejouer "pour de faux" les multiples problèmes que tout enfant doit résoudre au quotidien. ❤

- Elle permet à l'enfant d'exprimer ses idées sans être jugé. ❤

- Elle démontre à l'enfant qu'il est important aux yeux de ses parents, qu'il compte vraiment. Nous, nous le savons, mais lui, pas toujours ! ❤

- Elle cultive notre empathie et notre patience - nous apprenons à voir les choses du point de vue de l'enfant. ❤ 

- Elle construit la confiance réciproque, condition de possibilité d'un dialogue ouvert et base de toute notre relation présente et future. ❤ 

Etc. Etc. 😊


Mais ... c'est quoi, une reconnexion, me demande-t-on souvent ?

Se reconnecter, c'est simplement : vivre un moment spécial.

Une reconnexion, c'est :




1. Un moment exclusif


C'est ma principale prise de conscience, celle qui rend caduque mon article de 2018.

Une famille est un système bien plus complexe, sur le plan arithmétique, qu'elle n'y parait.

Vous pensez être trois dans votre famille, vous, votre conjoint(e) et votre enfant ? Faux. Vous êtes sept. 😄

Il y a (1) la femme, (2) l'homme, (3) l'enfant, (4) la relation mère/enfant, (5) la relation père/enfant,  (6) le couple, et (7) la famille. Chacun a "sa vie", comme on dit, un pan d'existence indépendant du foyer, mais développe, dans le même temps, une relation privilégiée avec chacun de membres de la famille, séparément ou ensemble. Chacun a ses propres activités et moments de détente, tout en garantissant dans le même temps les entités essentielles que sont le couple et la famille.

Vous avez deux enfants ? Bonne nouvelle, vous êtes quinze ! 😄 Il y a (1) la femme, (2) l'homme, (3) le premier enfant, (4) la mère et le premier enfant, (5) le père et le premier enfant, (6) le deuxième enfant, (7) la mère et le deuxième enfant, (8) le père et le deuxième enfant, (9) le couple et le premier enfant, (10) le couple et le deuxième enfant, (11) la mère et ses deux enfants, (12) le père et ses deux enfants, (13) la relation des deux enfants entre eux, (14) le couple, (15) la famille. Je n'ordonne pas ces relations suivant l'importance que je leur donne, car elles sont toutes absolument vitales, mais seulement comme elles me viennent, en essayant de ne pas en oublier ! 😵

Euh, je laisserai les familles nombreuses faire le compte des relations essentielles entre leurs membres, sachant qu'il y a (2ⁿ - 1) relations possibles (n = nombre de membre de la famille). Gare au tournis ! 😄

Comment prendre soin de toutes ces relations ?

Première option : multiplier les activités et tenir un compte exact de ce qu'on fait avec chacun de manière à être sûr que chaque relation est "nourrie". C'est ce que nous faisons tous plus ou moins spontanément. Par exemple, le père qui suit un cours de tennis en club nourrit sa relation à lui-même (L'homme). La mère qui initie son aîné à la poterie nourrit sa relation avec son fils (mère/1er enfant). Le père qui emmène ses deux enfants au marché le dimanche matin nourrit la relation père/les 2 enfants. Les parents organisent un tournoi de jeux de société avec le cadet (couple/2e enfant) pendant que l'ainé est parti vivre son cours de piano (ainé seul). Les deux enfants partent en vacances chez les grands parents (relation des 2 enfants seuls) et les parents en profitent pour s'offrir une soirée ciné-resto (couple). Etc, jusqu'à entretenir les 15 relations vitales qui constitue cette famille.

Oui, nous le faisons tous spontanément, avec grand bénéfice ! Mais il faut admettre que multiplier les activités et organiser des sorties, dans une semaine déjà saturée, n'apporte pas toujours le repos auquel chacun aspire. Heureusement, il y a ...

Deuxième option : se reconnecter. C'est très simple, très court, ne nécessite pas de moyen de transport, ne coûte pas un centime, et je pense sincèrement que les reconnexions nourrissent les relations avec une profondeur inégalable.

On peut donc très bien se reconnecter à plusieurs - contrairement à ce que mon sous-titre suggère 👆. Je le fais souvent avec mes deux enfants pour nourrir la relation mère/2 enfants. Mais il était devenu essentiel pour moi d'aller plus loin, et de réussir à ménager un moment avec chacun, tout seul.


2. Un moment à nommer


Si nous ressentons le besoin d'une reconnexion, exprimons-le !

La première fois, j'ai ressenti le besoin "d'officialiser les choses", en quelque sorte. Cela s'est passé à table,  et j'ai dit :

 "J'aimerai passer 10 minutes par jour  avec chacun d'entre vous." 

En vrai de vrai, je pense en secret que c'est un objectif irréalisable. Ça parait fou, mais dans les faits,  j'ai effectivement du mal à consacrer dix minutes par jour à chacun, y compris à mon mari ! Mais zut, rien ne m'empêche d'exprimer mon désir tel qu'il est, après tout : ce que j'aimerai, moi, c'est dix minutes avec chacun, voilà. 

À la maison, nous avons convenu de nommer chacun de ces moments du nom de la personne concernée : il y a "le temps Antonin" et "le temps Louiselle", ainsi que "l'heure des parents". Nommer, c'est déjà conférer une réalité, c'est donner une forme d'existence à ces moments désirés ! 

Les reconnexions telles que je les instaure ne concernent que mes relations. Je pense que ce n'est pas à moi, la mère, de gérer la relation de mon mari et de son fils, par exemple. Ces deux-là se reconnectent selon  des modalités qui les concernent, et ils le font très bien, souvent de manière très informelles et très classiques (balade à vélo, partie de foot, discussion dans l'intimité, câlin ...). 

Les reconnexions qui me concernent sont :
- (1) celles à moi-même, (2) celles à mon homme - dont je parlerai pas ici.
- (3) celles à mes deux enfants - auxquelles j'ai déjà consacré un article.
- (4) celles à Antonin, et (5) celles à Louiselle - que je développe aujourd'hui. 😊


3. Un moment fou, fou, fou !


Le contenu de nos reconnexions a un peu changé, lui aussi. Il a toujours été admis qu'une reconnexion ne pouvait se faire devant un écran ; mais nous avons établi aussi, depuis peu, qu'elle ne pouvait pas non plus se faire autour d'un livre. Comme dit si bien Antonin, "Lire un livre, c'est un peu comme regarder un dessin animé", et oui ! Le partage autour d'un écrit, s'il est un fort moment de transmission, nous distrait de nous-mêmes, aussi ...

Donc, chez nous, lors d'une reconnexion, pas de livres, ni d'écran. Pour le reste, c'est très libre : jouer, bricoler, patouiller, papoter, ne rien faire, ou au contraire s'exciter au maximum avec chatouilles, cache-cache et compagnie.

Chez nous, c'est généralement l'enfant qui choisit ce qu'il souhaite faire. S'il n'a vraiment pas d'idées, je soumets les miennes, mais on essaie de ne pas tergiverser 3h. Plus l'activité est simple et spontanée, moins elle est structurée, mieux c'est.
La meilleure reconnexion du monde, à mes yeux, reste : faire les fous ! 😄

Rugir "Le Temps Louiselle commeeeeeeence !!!!!" et foncer pour se chatouiller, se poursuivre, s'attraper, se mettre la tête en bas, balancer des coussins ..., c'est du bonheur sur un plateau !! Le rire, c'est l'intelligence émotionnelle, la conscience de l'intégrité corporelle et le lien affectif décuplé par dix mille !

Je note (ça vaut ce que ça vaut ...) que les Papas sont souvent très forts pour ce type de reconnexions ...

Alors, c'est vrai que ça demande de l'énergie. "L'enfant est joie", écrit Catherine Gueguen. Mais moi, pas. Enfin, pas toujours. Et comme je ne suis pas un Papa ... 😁

Mais d'expérience, je vous le dis : le tout, c'est de s'y mettre. Dix minutes de chatouilles, dans une soirée, ce n'est rien. Au bout d'une minute de jeu, c'est évident : la joie de l'enfant est contagieuse ! Et les reconnexions, ça sert à ça aussi : recharger nos propres batteries !

Après une merveilleuse discussion à ce sujet sur Instagram, j'ai consigné toutes vos idées de jeux fous, fous, fous ! , "spécial reconnexions". Peut-être vous inspireront-ils ; pour nous, nous piochons souvent dans cette liste. Fous rires, défoulement et contacts physiques garantis !

- Le karaté chaussettes (extrait de l'excellent livre de Catherine Dumonteil Kremer), qui consiste à essayer de débarrasser "l'adversaire" de ses chaussettes le plus vite possible. ❤

- La bataille de polochons. ❤

- Le jeu de la pizza (merci Marion !) : c'est un jeu de massage, pétrissez, pétrissez le dos de votre enfant, ajoutez un tas d'ingrédients loufoque, et mangez-le ... de bisous et de chatouilles ! ❤

- Mettre l'enfant au défi de s'éloigner. Vous le poursuivez, l'enlacez, le lâchez, le perdez (pour de faux), et vous le cherchez, vous criez, vous pleurez (... pour de faux !). ❤

- Une partie de foot ou de basket (Dramatisez, faites semblant d'être en difficulté !). ❤

- L'arrête-tout (merci Clémentine !) : le parent se met au milieu de la pièce les fesses au sol et essaie (sans succès, bien sûr !) d'arrêter l'enfant qui passe à droite et à gauche à toute vitesse ! ❤

- Poursuivre l'enfant : "Grr, je suis un monstre, gare à toi si je t'attrape ! Je vais te manger de bisous !" Le but est de lui coller vingt bisous ... Le pourrez-vous ? ❤

- L'opération chauve-souris : le parent porte l'enfant la tête en bas (c'est pour moi un grand souvenir d'enfance !) ❤

- Le jeu de la maitresse perverse et autoritaire qui donne plein de devoirs et hurle d'une voix stridente (hi hi) ou de l'élève qui se trompe systématiquement et répond n'importe quoi aux questions de votre enfant-professeur. Cathartique après une journée de classe ! ❤

L'idée est toujours la même quel que soit le jeu : vous vous agitez de manière parfaitement inefficace et votre enfant l'emporte haut la main ! Il est fort et compétent, il pleure de rire, et son réservoir affectif est rempli à raz bord ... en 10 minutes chrono. 😉


4. Un moment clairement délimité


Une reconnexion est un temps régi par d'autres règles que la vie "normale". En cela, elle nécessite un cadre clair : un début et une fin lisibles, sur lesquels tout le monde s'accorde. "C'est le temps Antonin ! Il est 17h10, et à 17h20, on arrête, d'accord ?". Sans cela, elle ne pourrait pas être si spéciale ...

À la fin d'une reconnexion, il n'est pas rare de voir l'enfant s'effondrer émotionnellement (crise de colère ou de frustration ...).

Cela peut être dû à l'excitation qui parfois monte, monte, monte ... tout au long de ce moment partagé - surtout s'il est fou, fou, fou ... Et quand ça monte, ben forcément, y'a un moment où ça redescend. La transition est souvent brutale. Il n'est pas rare, d'ailleurs, que l'enfant se fasse mal PILE au moment de cette transition, comme si la douleur permettait de justifier un besoin de pleurer, vous avez remarqué ? 😶

Cela peut être dû, tout simplement, à la déception de voir s'achever ce moment magique, durant lequel on a son parent rien qu'à soi ...

Que faire ? 

Arrêter les reconnexions. Non, je plaisante. 😁

Cette phase émotionnelle est à accueillir comme toutes celles de son espèce - on compatit, on "empathie" : "C'est difficile de devoir s'arrêter ... Tu aimerai que ça continue ... Tu peux pleurer si tu veux, je vais rester avec toi." Dans la mesure du possible (oui, je sais : ce n'est pas toujours possible ... 😢 ), on accorde toute notre attention à l'enfant durant la transition - comme à chaque fois qu'il y a un trop-plein émotionnel.

Cette attention ne fait PAS partie de la reconnexion. N'ayons surtout pas l'impression que nous cédons, que nous accordons du "rab", du temps de qualité en plus. Ne croyons pas que l'enfant en joue pour nous monopoliser. Il y a le temps de la reconnexion, et le temps de disponibilité autour des turbulences émotionnelles ; ce sont deux expériences de parentalité distinctes. Que l'une suive l'autre, oui, c'est possible, mais pas systématique.


Voilà, je crois, tout mon cheminement récent sur cet aspect si important de ma vie et de mes relations ... J'espère qu'il apportera quelque chose à qui les lit ; pour moi, j'ai beaucoup appris en le consignant ici ! Merci à tous et à toutes, qui, directement ou indirectement, avez contribué à ce que cet article voit le jour !

Prenez soin de vous et de vos relations ! 😘

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16 comments

  1. Nenanen13:15

    Whaouh, cet article est super intéressant, merci !

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  2. Bonjour,
    Merci beaucoup pour se très bel article, qui tombe à pique!
    A la maison nous sommes 4, ah non 15 ahah ! Avec deux enfants de 4 et 6. J'ai beaucoup de mal à atitrer un moment à chaques enfants séparément. Il y a des moments ou la cadette est seule avec moi mais beaucoup moins de moments ou l'ainée et seule avec moi, et se soeur n'arrive pas (encore) à nous laisser un moment même très court, ce qui frustre beaucoup la plus grande... Encore merci pour votre blog que je suis très régulièrement depuis maintenant 5 ans. Bonne continuation!

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    1. Oui, j'ai conscience qu'avec des enfants très jeunes, c'est vraiment difficile ...

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  3. Merci pour cet article passionnant une fois encore.
    Au niveau du temps à trouver ça ne doit pas être simple : 10 minutes pour soi, 10 pour son conjoint, 10 pour la fratrie et encore 10 pour chaque enfant... Avec 3 enfants, il me faudrait 1 heure, bon peut-être qu'un jour sur deux serait plus réaliste... Et j'ai un problème qui se pose souvent avec mon plus jeune (il a juste 2 ans) : il adore et sait très bien provoquer des moments juste pour lui, mais a nettement plus de mal à accepter les moments sans lui où je m'occupe plus spécialement de ses frères et soeurs... Mais à ces petits soucis organisationnels près, je dis "vive les chatouilles!"
    Chez nous c'est souvent le jeu de la vilaine dame qui nous sert de reconnexion : je suis la vilaine sorcière qui aimerait bien manger un ou deux enfants, je vais donc les capturer, puis essayer de les faire cuire. Oui mais, il manque toujours un ingrédient, j'envoie donc mes victimes le chercher et curieusement ils en profitent pour s'échapper ou délivrer les autres futurs casse croûte. Ensuite vient le moment ou j'allume mon four-canapé, et où je regarde ailleurs pendant qu'ils s'échappent à nouveau. Au bout de 10 minutes on a bien rigolé, mais j'ai aussi l'impression d'avoir fait une petite séance de sport à les poursuivre partout!
    Je ne sais pas pourquoi ce jeu qui à priori peut être un peu affreux par son thème et très répétitif vu d'adulte leur fait autant de bien, mais pas question de varier, si on a besoin de se retrouver rien ne vaut pour mes enfants "la vilaine dame".
    Bonnes reconnexions à vous.

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    1. Vraiment excellent, la Vilaine dame,vous m'avez fait rire! Je vais m'inspirer de ça. Ma fille de 2,5 ans m'a dit hier qu'elle était le loup, et qu'elle avait très faim, qu'elle mangerait bien un gros biberon et une petite maman. On a bien ri.

      Merci Elsa pour ces idées et cette notion connexion/ méditation, que nous allons pouvoir mettre en oeuvre ces temps ci. J'aime beaucoup vos photos, et hier j'ai pris le temps de 'cuisiner' caillou, feuille, pommes de pin, herbe selon la demande de ma fille, ravie de me.voir jouer, et j'y ai pris un vrai plaisir d'enfant !

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    2. Merci, cela me fait très plaisir si un adulte joue à la dinette un peu grâce à moi !!
      <3

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    3. Claire, je l'aime beaucoup cette "vilaine dame", 100% cathartique !!

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  4. Alounette00:07

    A la maison nous sommes 63 :D pas facile tout ca mais tres inspirant.

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    1. Hi hi, oui, ça monte vite hein ? :-o

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  5. Elsa, c'est tellement beau tes articles "reconnexion" que tu devrait presque créer un thème supplémentaire "spécial" dans les libellés à droite! <3 Merci pour tout ça!!!

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    1. Vraiment ? J'ai toujours peur que ces libellés soient trop nombreux et que cela brouille la recherche ... Il n'y a que deux articles sur le sujet, et qui s'intitulent tous deux "Reconnexions", donc je me dis qu'avec une bête recherche Google, on devrait les retrouver, non ? :-)

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  6. Merci beaucoup pour cet article! Je vais le faire lire de toute urgence à mon mari.

    (Petite erreur de langue: "Il semblerait que j'aiE encore des choses..."--> on doit mettre le subjonctif!) ;-)

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    1. Merci, c'est corrigé ! ;-)

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  7. Merci pour cet article, qui nous invite à nous recentrer sur l'essentiel à un moment où nous en avons justement le temps!

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    1. Oh, je pense beaucoup aux ass' mat' en ce moment ... J'espère que vous n'êtes pas trop chargée d'enfant et que les parents jouent le jeu ... J'ai quelques amies ass' mat' très en colère dans mon entourage - à raison ! Je vous envoie plein de bonnes ondes et plein de courage en boite ! Bisous de loin !

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