D'abord, nous voulions qu'elles aient un air "un brin bizarroïde", nos tortues magiques. À notre recette de pâte à pain habituelle (qui ne lève pas aussi bien que d'habitude maintenant que nous n'allumons plus le poêle), nous avons ajouté 3 cuillères à soupe de poudre d'ortie. Je ne m'attendais pas trop à ce que ça colorie, mais si : la teinte n'est pas flashy-flashy, certes, mais nos tortues sont bien vertes, d'un joli vert pistache pastel. Vertes, donc magiques. CQFD.

Qui dit "tortues magiques" dit : il y a une surprise dedans. Il nous a paru assez logique de fourrer chaque  pâton avec un petit quelque chose. Après inventaire du frigo, ce sera : du Parmesan râpé. On en garni chaque corps, comme le montrent les photos ci-dessus. 👆

Une fois la pâte refermée sur le Parmesan, on retourne la boule, zou : les plis du pâton se retrouvent contre la table, le haut de notre future carapace est tout lisse. On ajoute des petites boules modelées pour la tête, les pattes et la queue, qu'on colle avec un peu d'eau. 👆

 

 

Deux clous de girofles pour les yeux ... qu'on faudra ôter avant de déguster : c'est fort !, mais parfait pour une déco naturelle et minimaliste.

La carapace est farinée : on la saupoudre d'une cuillère à café de farine à l’aide d'une petite passoire. 

La carapace est quadrillée, au cutter (propre). D'ordinaire, pour les pains décorés, j’utilise plutôt une lame de rasoir (propre), plus fine et plus souple. Mais ici, le but est d'obtenir un craquelage assez grossier, et le cutter est parfait (plus simple à manipuler pour Antonin aussi).

Zou, la tortue du Damoiseau prend place dans la cocotte, sur papier sulfurisé. On enfourne, avec couvercle, à four chaud (240°C) pendant 20 minutes, et pendant ce temps, je façonne ma propre tortue.

(La cuisson en cocotte est magique - ah, revoilà la magie ! - pour cuire les pains décorés, car la pâte gonfle sans se déformer).