Incroyable. Nous avons eu droit à une journée d'été. Une vraie. Avec températures comprises entre 25 et 29°C, du soleil, et (miraculeusement) pas trop de moustiques. Forcément, nous avons passé la journée dehors.😊

Nous avons mangé dehors, cuisiné dehors, dormi dehors, nous nous sommes lavés dehors, bref, nous avons tout fait dehors. Nous avons même bricolé dehors, et avons mené un projet qui, je pense, va être filé tout l'été :  

 

Fabrication d'un four solaire à partir d'un carton de pizza, ça vous tente ? Ce petit objet récup', réalisable en 30 minutes chrono, va nous être utile encore et encore, car étant donné les canicules qui se profilent (oui, on passe de 20 à 35°C sans transition, chez nous, c'est comme ça depuis quelques années... ), notre four de cuisine fait grève.

Nous avons pris une boite à pizza parce que c'est le premier carton qui est tombé sous la main du Damoiseau, mais si vous avez un carton légèrement plus profond, c'est sans doute mieux pour cuire des aliments un peu épais. M'enfin, vous pouvez prendre n'importe quel carton, en vrai. L'idéal étant que son couvercle se soulève "en charnière" (comme sur un carton de pizza, voilà). Dans le cas contraire, vous saurez bidouiller un truc en découpant le couvercle et en le scotchant sur un bord, n'est-ce pas ? 😊

 

(Machine réalisée par Antonin, 13 ans)

- Boite en carton.

- Papier d'aluminium (qui dormait dans mon tiroir depuis un certain anniversaire, vous vous souvenez ? Je savais que nous lui trouverions une utilité un jour ! 😊)

- Plastique alimentaire (qui sert aux charlottes d'ordinaire. Et oui, je n'ai pas encore eu l'audace d'essayer de m'en passer pour cette recette 😌). N'utilisez pas d'autres plastiques : dès 30°C, ils migreraient vers vos aliments, beurk. Sachez qu'une version plastic-free est possible : jetez un œil ICI si vous ne voulez pas de plastique alimentaire.

- Papier noir.

- Règle et crayon.

- Ciseaux, cutter, scotch.

- Bâton fin, sécateur.

1. Tracez une fenêtre sur le couvercle de la boite, à environ 5 cm du bord (ajustez les mesures aux dimensions de votre boite).

2. Au cutter, découpez trois côtés de ce rectangle, en laissant intact le dernier côté, de manière à pouvoir le soulever (comme ça 👇).

3. Tapissez l'intérieur de la boite de papier aluminium.

Scotchez l'alu pour le maintenir en place.

4. Recouvrez également le volet ("toit ouvrant" !) découpé précédemment. 

Voici ce que ça donne à ce stade, avec la boite fermée :

 

5. Recouvrez l'ouverture dans le couvercle de plastique transparent.

 

Bien maintenir à l'aide de morceaux de scotch.

Voici une vue d'ensemble à ce stade 👆. Ça prend forme !!

6. Placez du papier noir au fond de la boite.

 

7. Taillez un petit bâton à la bonne taille : posé en équilibre, il maintient le panneau réfléchissant dressé, sans abîmer le plastique de la fenêtre contre laquelle il s'appuie.

 

Votre four solaire est terminé ! 🌞🌞

Réponse n°1 : des Smores !! 😄

 

Vous ne savez pas ce qu'est un Smore ? Définition : un Smore, c'est ZE truc qu'on cuit au four solaire de fabrication maison. CQFD. 😄

L'avantage d'un Smore, ce qu'il n'a pas besoin de cuire, en vrai. Juste de fondre. Alors, c'est inratable, même si quelques nuages passent devant votre soleil à vous.

Pour faire des Smores, suivez le guide :

Petit beurre - Chamallow - Chocolat (un ou deux carrés, selon les goûts) - petit Beurre. 😎

Plutôt amusant, et super facile.

Au début du processus, nos Smores sont un peu épais par rapport à la maigre profondeur de notre boite. Mais cela ne va pas durer, chamallow et chocolat s'amollissant doucement au fil des minutes.

... C'est prêt ! 😋

Attrapez votre sandwich et écrasez-le doucement : le chamallow, recouvert de chocolat fondu, s'étale d'une façon hautement satisfaisante ...

On s'attendait à un truc écœurant au possible, mais pas du tout ! Nous ne sommes pas "bec sucré", du tout du tout, mais on a vraiment aimé (la Damoiselle a testé une version sans chamallow, qu'elle déteste. C'est plus consensuel, mais elle s'est régalée).

 

 

1. Prendre la température. Ah ben oui, on veut absolument savoir à combien monte notre four !! Seulement voilà : pas un seul thermomètre "à l'ancienne" dans cette maison. Nan, mais j'vous jure, comment faire des expérimentations dignes de ce nom quand on est si mal équipé ? 😒 J'ai décidé de placer notre thermomètre digital dans le four. Je voulais savoir. 

 

30°C, 40°C, 50°C ... Les chiffres après la virgule défilent à une vitesse assez étonnante. 😏

Bon, mon Damoiseau a calmé mes ardeurs et a retiré le thermomètre. Il ne voulait pas l'abîmer ... 😅 (Il n'a pas tort, le bidule n'est certainement pas fait pour être mis au four !!). Je n'ai même pas eu le temps de photographier le record observé, grr. Nous ne saurons jamais - enfin, pas tant que je n'aurai acheté un thermomètre classique, ce qui ne saurait tarder !

Si vous êtes mieux outillés que moi, je veux bien la réponse : en plein soleil, à combien monte votre four ? Cette température varie-t-elle en fonction de la chaleur de l'air, ou juste de l'exposition aux rayons ? 

( A suivre ...)

 

2. Comprendre comment ça marche.  Si votre enfant connait les différentes formes d'énergie et leurs transformations, il saura modéliser le fonctionnement de notre machine sans trop de problème : le four solaire utilise la lumière du soleil (énergie lumineuse) et la transforme en énergie thermique en réfractant et en enfermant les rayons du soleil. L'aluminium est utilisé pour ses propriétés réfléchissantes : nous renvoyons les rayons du soleil dans la direction souhaitée (l'intérieur de la boite). Le papier noir au fond de la boite absorbe et répartit la chaleur.

 

3. Faire fondre des chutes de savons ou des petits restes de crayons pastels : placez-les dans des caissettes à muffins en papier, laissez fondre au four solaire, puis refroidir. Démoulez : jolis petits pavés colorés (prêts à un nouvel emploi) !!

 

4. Entretenir son four : il peut durer tout l'été si vous en prenez soin ! Changez régulièrement le papier noir et le plastique alimentaire en cas d'utilisation comestible. Le soir, pensez à le rentrer à la maison pour qu'il ne prenne pas la rosée.

5. Et s'il devient inutilisable ... Tester quelques variantes de fabrication : avec des miroirs, avec un bol transparent retourné sur les objets à faire fondre (remplace le plastique avantageusement) ...

6. Et enfin et surtout : cuire d'autres trucs à manger  ! 😋😋 Voici quelques idées :

 

- Faire fondre des carrés de chocolat sur des rondelles de bananes.

- Façon "mendiants": faire fondre divers chocolats (noir, lait, blanc) en morceaux dans des caissettes à papier pour muffins. Saupoudrer de fruits secs et d'oléagineux avant cuisson.

- Rôtir des tomates cerises coupées en deux, saupoudrées d'herbes de Provence et de quelques gouttes d'huile d'olive.

- Cuire de mini pizzas réalisées à partir de petits blinis qu'on recouvre de sauce tomate, de fromage et de ce que vous voulez.

- Griller des toasts de pain de mie avec fromage et charcuterie.

- Et soyons fou : cuire des cookies. Là, il nous faut : soit une température frisant les 100°C, soit beaucoup beaucoup de temps (soit les deux). Un challenge que je suis déterminée à relever (avec cette recette : pas de risque ! ^^) 

Elle l'attend chaque année, sa piñata à dégommer ... N'est-ce pas un jeu qui correspond bien à sa nature vibrante ? 😊

Derrière l'aspect "musclé" de l'objet, la piñata c'est surtout une boîte mystère, qui ne se livre pas facilement. Louiselle est comme ça aussi, farouche, secrète, quoique volontaire. C'est un petit animal sauvage. Sa détermination n'a d'égale que sa discrétion et sa soif de liberté, et ça fait un cocktail qui force l'admiration de tous ceux qui la connaissent. On se régale de ses projets enthousiastes, on s'émerveille de sa vie intérieure qu'on sent là, florissante sous sa peau. On la protège aussi - 12 ans, c'est pô bien grand - mais de loin, en catimini. Elle piaffe si elle sent qu'on la couve. 😄

La piñata du jour fut fabriquée très très vite - trop vite. Vous pouvez en détailler tous les défauts sur les photos, faites-vous plaisir ! Je n'ai pas réussi, dans le temps qui m'étais imparti, à faire la jolie chose que j'avais dans la tête. Tans pis. Ce qui est parfait n'est pas fait, et puis une piñata se doit de n'être pas trop solide (pour pouvoir être dégommée), ni trop belle - sinon qui voudrai la dégommer ?

Et puis, dans une piñata, l'important, c'est ce qu'il y a dedans. ❤

 

Bon anniversaire mon petit mystère, mon soleil ardent. Je t'aime autant que tu m’impressionnes ! Ton monde se transforme et tu concours au meilleur des possibles !

 

Merci l'hiver pour les balades nature entre deux averses, le chaud blottissement en famille autour du poêle, les récits de nos journées bien ordinaires, les mamours aux animaux, les thé qui stimule, les partages en cuisine, la clarté douce des bougies, les bouquins qu'on se refile, les films qui font rêver ...

Rien d'exceptionnel, sans doute, dans cette petite vie, et c'est pourtant celle que je souhaite à tous. Quel bonheur de vivre dans un pays en paix et d'avoir le confort nécessaire pour savourer les plaisirs de la saison froide ! ❤

 

La différence entre le mantra et l'objectif, c'est que l'objectif est extérieur à nous, c'est quelque chose qu'il faut atteindre, qui n'est donc pas réalisé. Pour l'accomplir, il faut "sortir" de soi, se faire violence en quelque sorte.

 

Je ne suis pas contre les objectifs du tout, ils permettent de se mettre gentiment un coup de pied aux fesses, et dans certaines situations, c'est très salutaire ! 

 

Mais à long terme, je préfère les mantras (appelez-les "devises" si vous préférez). 

Un mantra, c'est une idée qui n'est jamais extérieure à nous. Le mantra est en nous tout au long du cheminement qu'il permet. Il ne s'apparente pas au sommet d'une montagne qu'il faut ravir, mais plutôt à une sorte d'ange-gardien, qui authentifie toutes nos actions. Un mantra me dit : "Il n'y a pas de mauvaise façon de faire. Mais ta façon de faire aujourd'hui est plus accomplie que celle d'hier. Bravo !"

 

Je passe beaucoup de temps dans ma vie (et pas seulement au Nouvel An) à réfléchir à ce dont j'ai besoin pour avancer, et pour pouvoir trouver des mantras qui peuvent guider mes actions et mes décisions au quotidien. 

 

Grâce à lui, je devrais être à peu près sûre de faire les choses dans l'ordre, n'est-ce pas ? 😉

C'est le conseil qu'une incroyable sage-femme m'a adressée il y a 13 ans, alors que je venais d'accoucher d'Antonin. Ses mots ne m'ont jamais quittée, mais cette année, je les place au sommet de ma "pile mentale", pour ainsi dire, pour pouvoir les dégainer à tout moment ! 😊

Vous faites quelque chose de ce type en début d'année ? Vous vous façonnez des objectifs, une intention, une devise, un mot qui vous ressemble ? Par écrit, dans vos têtes, à travers un dessin ?

J'aimerai bien savoir, je trouve ce sujet très inspirant et tellement stimulant !!

 

De mon côté, j'ai élaboré au fil des ans une jolie collection de mantras ... que je pose ici si elle vous intéresse.

 

(Un mantra se formule en quelques mots que la personne qui les choisit comprend instantanément. Je jette quand même quelques éclaircissements sur chacun, parce que je me doute qu'ils ne sont pas forcément transparents... 😜 )

 

(Toutes nos relations sont intégrées à la collectivité. C'est une roue à l'intérieur d'une autre roue, un cercle infini de connexions en perpétuel mouvement. Par la manifestation d'un authentique lien avec autrui, nous sommes partie intégrante d'un Tout vaste et intangible. C'est un mantra qui m'a été très bénéfique en 2014, alors que mes enfants sortaient de la toute petite enfance, et que je devais réintégrer le monde après quelques années de maternage proximal intensif.)

 

2015 : Cultiver la relation pour qu'elle s'épanouisse.

 

(C'est l'image de la plante, quoi, qui dépérit si le sol est pauvre et sec. En 2015, j'ai choisi un mantra centré sur ma vie de couple - mais il s'applique aussi aux autres relations. J'entretenais le vague mythe que les choses arrivent d'elles-mêmes ; je me trompais. Si je m'installe dans une relation agréable sans rien faire pour la maintenir, elle se désagrégera. Pour qu'une relation s'épanouisse, il faut lui consacrer du temps et de l'énergie).

 

2016 : Ceci est maintenant, et c'est tout ce que j'ai.

(L'existence est traversé par un flux sous-jacent de tristesse. Une part de moi meurt à chaque seconde, et oui : c'est triste ! Se laisser porter par l'instant présent nécessite de se détacher d'hier, de la dernière minute écoulée - c'est un mini-deuil. En 2016, mes enfants grandissent vite, et je dois accepter l'idée que je n'aurai pas d'autre enfant. Je constate que si je m'efforce de retenir le moment, je ne le vis pas. Si je tente de le recréer, je me fige dans la nostalgie du passé. Cet instant est révolu ; à présent, place à un autre instant, à une autre pensée, à une autre émotion - tout comme le souffle que je viens d'exhaler. Rien ne sera jamais identique. Mes pensées, mes émotions, mon existence passent à travers moi : elles sont éphémères, je suis bien davantage que cela.)

 

2017 : Chercher à accroitre ma bienveillance non à chercher à changer Autrui.

(Je développe un peu cette idée du "triple effet boomerang" dans cet article. En 2017, les choses ne sont pas encore très claires dans ma tête, mais je sens que mon voyage se déroule à l'intérieur de moi et qu'il ne consiste pas à apprendre aux autres comment identifier leurs propres côtés obscurs et lumineux - même si la relation conduit à faire remonter les choses à la surface.)

 

2018 : "Il n'est pas nécessaire d'accomplir de grandes choses. Je prépare mon omelette du matin pour l'amour de Dieu" (Frère Laurence)

(Alors, ce mantra-là est une citation que je trouve si drôle ! L'humour est un allié précieux au quotidien ! Je ne suis pas catholique, mais cette image d'omelette consacrée me parle à fond ! 😄 Tout acte créatif est un jaillissement profond - même s'il s'agit d'un vague gribouillis en marge réalisé en réunion. Ce mantra-là me protège du perfectionnisme et me rappelle que, même quand je fais le ménage, je communie avec les Muses et le mystère de l'Existence. D'abord. 😊)

 

2019 : "Ôter le tapis sur lequel je suis"

(Voici une expression bouddhiste, cette fois, qui rappelle en quelques mots l'importance d'éviter l'immobilisme et la complaisance, d'appréhender l'existence avec une main ouverte, qui ne tente ni de saisir, ni de s'accrocher. Parce que parfois, dans la vie, on s'installe dans notre train-train, et notre danse perd de sa fraicheur !)

 

2020 : Je ne résiste pas au réel, ce qui est, est.

(Je l'adore, celui-là, et me le remémore plusieurs fois par jour. Attention à la confusion classique : l'acceptation de ce qui est correspond à un alignement parfait avec ce qui se produit - et qui, si j'y regarde à deux fois, ne dépend pas de moi. Cela ne signifie pas que ma personne accepte tout, se résigne à tout et soit condamnée à tout subir, hein ?)

 

2021 : Imaginer que je fais ce que je fais avec un esprit complètement neuf.

(Sans souvenir du passé - juste : être et ressentir. Un peu comme un extra-terrestre qui débarquerait sur Terre et découvrirait notre monde pour la première fois. Quand on y arrive, c'est dingue : on déborde de son être, notre côté créatif et intuitif s'éveille. On absorbe le miracle de l'Existence, qui se manifeste d'instant en instant. La vie, la vraie !)

 

2022 : Nous sommes tous fait d'une même énergie.

(En 2022, une amie musulmane m'a dit : "La prochaine fois que tu croises quelqu'un, regarde-le dans les yeux, profondément dans les yeux, et tu verras le Divin". Cette année-là, j'avais un peu de mal avec les autres sapiens ... Ce conseil m'a vraiment aidée, et ça m'a fait du bien de ressentir affection et tendresse à l'égard de mes semblables ... juste parce que je les avais regardé dans les yeux. ❤)

2023 : Je décide de ressentir tout ce qui se passe en moi aujourd'hui.

(Regarder en face ce qui se dissimule sous la surface. Je tente souvent de satisfaire des besoins émotionnels inconscients, de combler des manques non identifiés au travers de choix qui n'ont rien à voir, et qui ne me sont pas bénéfiques. On n'aime pas trop regarder ses failles en face, et on a soigneusement oublié comment le faire. Heureusement, les multiples émotions qui nous traversent dans une journée en sont les marqueurs, et nous aident à les débusquer !)

Prenez soin de vous ! 🙏

 

Louiselle, pour Noël, rêve de recevoir ... une promenade familiale ... à cheval ... 😏

Dégoter ce type de cadeau nous oblige clairement à sortir de notre zone de confort (parlez-moi-pas d'avoir des mômes ! ^^) mais nous avons trouvé une monitrice qui soit à même de gérer nos niveau (très, très !) divers en matière d'équitation. Ouf. 🎉Ça va être super !

Mais en vrai, ce n'est pas simple pour moi de glisser un cadeau immatériel sous le sapin. les gros paquets bien lourds, bien concrets, ça me rassure, j'imagine ... Ici, on offre une expérience pure, une journée de folie (et on a largement ouvert le portefeuille, ça oui !), mais la balade n'aura lieu qu'au printemps, et je trouve frustrant que ma Damoiselle n'ait rien (ou si peu) à croquer le jour J ...

C'est mon problème à moi, pas le sien : je sais qu'elle va sauter au plafond et nous bassiner avec ça pendant 3 mois ... 

La nouvelle génération est moins matérialiste que la nôtre, enfants des années 80 ... Vous ressentez ça aussi ou pas ??? 

Joyeux Noël à tous ! 🎄🎉🙏

Troisième année consécutive, on est rodés ! 😊

❤ Prenez une boîte (une boite à chaussure fait très bien l'affaire).

❤ Glissez-y quelque chose de chaud (ici, un pyjama et une paire de chaussettes de ski).

❤ Ajoutez quelque chose de bon (pour nous, des papillotes) et un petit mot. Louiselle a utilisé ses cachets de cire pour sceller l'enveloppe, vous avez vu ?

❤ Saupoudrez de produits d'hygiène (l'année prochaine, ce sera une culotte menstruelle, je n'ai eu l'idée que trop tard cette fois !)

❤ Après, c'est au feeling. Antonin a voulu donner le livre qu'il venait de finir ; Louiselle a offert un de ses porte-clefs home-made en laine feutrée et ... de la pâtée pour chat !

❤ On décore la boîte, et on précise, sur une étiquette, le profil du destinataire (pour nous : "Femme ado/adulte, ayant un ou deux chats" 😊).

❤ On dépose dans la structure Croix Rouge locale.

Joyeux Noël à tous ! 🎄🎄🎄

Ceci est une sélection très sélective. 😊

Des films de Noël, il y en a plein, mais voici quelques uns de mes chouchous. Quels sont les vôtres ? ❤

Je me consacre ici principalement aux longs métrages, mais si vous cherchez des courts de Noël pour les plus jeunes, je vous renvoie à mon article consacré : "Les premiers films des tout-petits sur Noël et l'hiver", régulièrement mis à jour !

 

(Et les âges mentionnés sont indicatifs, comme d'hab')

 

- Rudolph, le petit renne au rez rouge, Larry Roemer, 1964. Attention, je parle ici du stop motion d'origine. Quelques remakes ont été faits, qui n'arrivent pas à la cheville de l'original, et qui s'adressent à des enfants plus grands. Il ne dure que 47 minutes, je triche donc un peu en l'insérant à cette liste de longs métrages, mais ne passez pas à côté si vous le voyez passer !

- Mickey, il était une fois Noël, 1999. Compilation de trois courts métrage (ok, là aussi, je triche un peu ...) : attention, si votre enfant croit au Père Noël, passez votre chemin ! Gros spoiler à la fin du 3e court (et oui, ce sont les parents qui déposent les cadeaux au pied du sapin). Âme sensible s'abstenir itou, car Disney adooore jouer sur la corde sensible, et les histoires sont un peu tristes (mais se terminent toujours bien, bien sûr !). Pour le reste : des chefs d’œuvre !

- De la neige pour Noël, Rasmus A. Sivertsen, 2013. Un dvd qui fera du profit, même les dix ans adorent ! 😊

- Les Moomins attendent Noël, Ira Caperlan, 2017. Très doux, superbe ! Idéal pour parler du cycle des saison, de l'hibernation et des belles valeurs de Noël.

 

- La flèche bleue, Enzo D'Aló, 1997. Histoire magnifique, un moment de pure magie sans effets de synthèse !

 

- Julius et le Père Noël,  Jacob Ley, 2016. Excellent film, à voir absolument ! Certains aspect sont assez durs, on ose dire que le Père Noël pourrait ne pas exister (mais la magie est sauve à la fin, pour les adeptes du vieux barbu).

 

- Snoopy et les peanuts, Charles Schulz, 2015. Un film plein d'esprit, avec de multiples niveaux de lecture. À réserver aux enfants qui développent l'humour et le second degré, au risque de les noyer sous les malheurs des autres. 

- Le Noël des muppets, Jim Henson, 1986. À vrai dire, ce film n'est pas pensé pour les enfants, et ce sont surtout leurs parents qui vont bien s'amuser. C'est très irrévérencieux, mais cela peut être partagé en famille, sans soucis ! (Et le vieux barbu qui fait la vaisselle à la fin, c'est Jim Henson lui-même !).

- Noël chez les muppets, Brian Henson, 1992. Super scénario, excellents comédiens (on en oublie que ce sont des marionnettes ...), décors magiques, chants entrainants, de l'émotion, de l'humour ! C'est encore une énième version du conte de Dickens, certainement la plus sympathique et la moins anxiogène !

- Mickey : La magie de Noël, Tony Craig, 2001. Film inconditionnel de Noël, bourré de rêves ... et de personnages Disney très variés. Excellent divertissement trans-générationnel.

- Le pôle express, Robert Zemeckis, 2004. Incontournable, n'est-ce pas ? Un aller direct vers le merveilleux !

- Les chroniques de Noël, Clay Kaytis, 2018. C'est assez convenu dans l'ensemble, mais avec un petit "je ne sais quoi" qui le rend infiniment attachant (merci Kurt Russell !) ... Quelques moments de tensions, à visionner accompagné ! Sur Netflix.

 

- La légende de Klaus, Sergio Pablos, 2019. Un vrai cadeau graphique, et une belle critique de l'égoïsme. Sur Netflix.

 

- A Chirstmas Carol (Scrooge), Brian Desmond Hurst, 1951. Adaptation du conte de Dickens, bourré de morale et de religion chrétienne. On s'accroche à l'intrigue, même si elle est complexe, et pas spécialement gaie. À visionner accompagné.

- Maman, j'ai raté l'avion, Chris Columbus, 1990. Des gros mots en veux-tu en voilà, des gags dignes de Laurel et Hardy (merci, Joe Pesci !), et une situation 100% jouissive ... Ah, ce qu'on aimerait être oublié à la maison, comme Kevin !

 

- La reine des neiges, Chris Buck, 2013. Classique, of course, et ce n'est pas vraiment un film de Noël,  on est d'accord. Mais l'émerveillement est garanti, et sait-on jamais ? Vous avez peut-être envie d'avoir les chansons dans la tête jusqu'au 25 décembre ?

 

- Mission Noël : les aventures de la famille Noël, Sarah Smith, 2011. Attention, ce film n'est pas destinés aux enfants qui croient au Père Noël ! Mais franchement, c'est tellement bien qu'on dirait un Pixar !

- Les cinq légendes, Peter Ramsey, 2012. Le travail graphique est d'un aboutissement rare, et revisite nos légendes traditionnelles avec fluidité et chatoiement.

 

- Santa & cie, Alain Chabat, 2017. De l'humour pour tous les âges, un casting époustouflant.  

 - Un Noël en 8 bits (8bit Christmas), Michael Dowse, 2021. Parfait pour les petits fans de jeux vidéos ... et leurs parents, qui adooooorent radoter sur les années 80.

- Hook ou la revanche du capitaine crochet, Steven Spielberg, 1991. Magnifique adaptation de Peter Pan - il y a des morts, ce film n'est pas destiné aux plus jeunes. Les méchants sont de vrais méchants (merci Dustin Hoffman !). Grandiose, féérique, et grand coup de cœur de mon Damoiseau de 12 ans ! (Même si ce n'est pas VRAIMENT un film de Noël, ok).

- L'étrange Noël de M. Jack, Tim Burton, 1993. Un petit bijou de poésie gothique, truffé de références au cinéma des années 20 et 30.

 

- Les Gremlins, Joe Dante, 1984. Mes enfants ne perçoit pas bien l'humour de ce film, et n'y voient qu'un film horrifique (ils adorent !). Le scénario décalque celui de n'importe quel film de zombies, parfait pour découvrir le genre.

 

- Rendez-vous, Ernst Lubitsch, 1940. Je craque complètement sur James Stewart (ne le dites pas à mon mari). La quintessence de la comédie, la voici ! À voir en VO impérativement (et on arrête de râler, là au fond !).

- La garçonnière, Billy Wilder, 1960. Je craque aussi sur Sherley MacLaine - pas de la même manière, il est vrai. Noël n'arrive qu'au milieu du film, mais je brulais de glisser ce petit trésor ici.

- Edward aux mains d'argent, Tim Burton, 1990. Conte onirique sur la différence - indémodable. Bon, ce n'est pas un film de Noël, mais si vous voulez savoir d'où vient la neige, il répondra à toutes vos questions.

- Joyeux Noël, Christian Caron, 2005. Vous savez, c'est ce film qui raconte l'histoire vraie de la trêve de Noël dans les tranchées, entre Français et Allemands exténués ... C'est bourré de sentiments au bon sens du terme, on en sort avec un cœur gros comme ça.

- Le drôle de Noël de Scrooge, Rober Zemeckis, 2009. Encore une adaptation de Dickens, sombre et glauque, comme d'habitude (ambiance du roman oblige). Avec quelques trouilles monstre à la clef. Trop bien.

 

- La vie est belle, Frank Capra, 1946. Mon film de Noël préféré de tous les temps. Voilà, voilà. L'intrigue peut sembler un peu longue à se mettre en place pour les plus jeunes, et les intrigues financières ne sont pas forcément évidentes à suivre.

 

- Le Père Noël est une ordure, 1982. C'est dans les vieilles poubelles qu'on fait le meilleur ciné ... L'équipe du Splendide est excellente, comme d'habitude, mais le film est à réserver aux grands qui savent rire des choses tragiques - et saisir les nuances des divers portraits présentés ...

- Charles Dickens, l'homme qui inventa Noël, 2017. Un biopic, pour changer ! Très respectueux de la vie réelle de Dickens - et donc assez complexe, il faut le dire.

- Tokyo Godfathers, Satoshi Kon, 2003. Un film touchant hanté de personnages décalés. La succession de moments improbables flirte toujours avec l'humour et la détresse. C'est à la fois mignon et tragique, vraiment très très bon.

 

Piège de cristal ❤❤❤

- Piège de cristal (Die Hard), John MacTiernan, 1988. Un modèle de scénario ! C'est bourré d'idées géniales, de répliques soignées, et de charme - pour un film d'action, je veux dire. Bruce Willis a des cheveux, et le méchant est superbement incarné par l'acteur qui joue Severus Rogue dans Harry Potter !  

 

 

Black Christmas ❤❤❤

- Black Christmas, Bob Clark, 1974. Si votre enfant vous réclame des films d'horreur, pourquoi ne pas commencer par celui-là ? Attention aux contre-façons, les remakes ne valent rien ... D'ailleurs, celui-ci a VRAIMENT été filmé de nuit ! Haha, qui dit mieux ? (Âmes sensibles s'abstenir, bien évidemment ...)

 

 

- Love Actually, Richard Curtis, 2003. Une comédie romantique pour ceux qui n'aiment pas les comédies romantiques. C'est attendrissant au possible, vraiment marrant, porté par une pléiade d'acteurs talentueux ; seulement, la vie sexuelle des protagonistes est décrite sans équivoque - on a même des simulacres d'accouplement très drôles. À réserver aux jeunes adultes.

Je vous souhaite un mois de cinéma magique ! 🌟🌟🌟

 

Ayé, tous mes petites pochons sont garnis, je n'ai plus qu'à disposer tout cela joliment ... 🌟🌟

1. Le tome 5 d'Harry Potter, notre traditionnelle lecture de l'Avent depuis des années déjà. ❤

 

2. Deux jeux dont les cartes sont distillées au fil des jours : un jeu de 7 familles Harry Potter pour coller à l'ambiance (plusieurs règles du jeu possibles) et le jeu Presque vrai, pour s'instruire en s'étonnant.

 

3. Chaque dimanche de l'Avent, les enfants reçoivent un manga (offert par le CE de mon Homme).

 

4. Quelques piécettes d'argent de poche (une fois 1 euro chacun, et une fois 2 euros chacun).

 

5. Quelques "bons" pour rythmer le mois. 

CLIC pour télécharger les bons vierges - à compléter à la main ou à l'aide d'un programme d'édition graphique (j'utilise la police Ink Free, que j'aime beaucoup). Les images viennent du site Mon petit sac bleu.

 

6. Et pis, ben, du sucre pour 4 personnes. ^^

Qui fabrique son calendrier maison ? L'avez-vous bouclé ? Il y a quoi dedans ? 😋

(Plus d'idées dans les SUPERS commentaires 👇, merci à toutes ! 🙏)

Je reviens vous montrer le rendu final - et vous parler, du même coup, de la "Méthode Fouzitou". 😊

 

Pas de temps, pas d'énergie, pas d'inspiration : mes petits pochons de l'Avent étaient prêts, donc, mais cela n'en faisait pas un "calendrier". Comment disposer tout cela de manière attractive ?

J'ai tout fichu en vrac dans un bac en bois : fous z'y tout ! 🙊 Hop, une petite guirlande, et vous savez quoi ? Le résultat est très bien comme ça. Les enfants se sont extasiés et adorent farfouiller parmi ces petites pochettes-surprises.

Parfois, simple, c'est bien. 😊