Une journée pour moi
March 26, 2012
C’est officiellement aujourd’hui le début de mon congé maternité et savez-vous ce que j’ai fait, en mère indigne ?
J’ai collé mon fiston chez la nourrice, comme si j’allais au travail.
Et vous savez quoi ? Je (crois que je) n’en ressens aucune culpabilité.
Il est vrai qu’hier fut une journée parfaite, une journée telle que 
je me les imaginais avec ma famille avant la naissance de mon fils : 
Antonin a très bien mangé, en ne patouillant que raisonnablement et en 
portant même quelques cuillerées à sa bouche comme un grand ; il a super
 bien dormi (une nuit sans interruption + une longue sieste !) et donc 
moi aussi ; comme nous étions dimanche et que son Papa était là, il n’a 
fait aucun caprice (ah, je ne vous ai jamais parlé des caprices du 
Damoiseau depuis que je suis enceinte ? Cela viendra).
Je m’étais toujours dit que dès que je serai en congé, je garderai 
mon fils chez moi. J’étais déterminée à rompre le contrat avec la 
nounou. D’ailleurs, je me demande si l’idée de l’interruption de ce 
contrat n’est pas pour une part dans ma décision d’avoir un deuxième 
enfant très vite, de prendre un congé parental et d’élever mes deux 
enfants ensemble sans avoir à leur faire subir une séparation.
Et puis… bon, je rappelle qu’Antonin ne va chez la nourrice que deux 
jours par semaine (mais ces journées durent 10 heures, oui…). Tout se 
passe très très bien là-bas, il est ravi, couvre sa nounou de câlins, 
mange avec elle comme il ne mange pas avec moi (il accepte les morceaux,
 vous rendez-vous compte ???), et ne fait jamais aucun caprice, pas même
 quand elle l’allonge sur le dos pour lui changer sa couche !!
Vous aurez compris entre les lignes qu’avec moi, à la maison, les choses ne se passent pas tout à fait comme ça.
Pour aujourd’hui, j’ai donc prévu un vrai programme d’égoïste : faire
 deux siestes et une promenade au soleil selon mes possibilités.  
Terminer (enfin !) la peinture dans la chambre d’Antonin si j’ai  
vraiment la pêche. Dans le cas contraire, me vautrer devant un bon film 
(ça fait des lustres !)  avec un tricot et un thé brûlant, que je 
n’aurais pas à jucher sur le haut d’une étagère “par sécurité” où je 
finis toujours par l’oublier ! Ou pourquoi pas un bon bain chaud ??
Tant que je suis enceinte, nous allons garder les mêmes modalités 
avec l’assistante maternelle d’Antonin. De toute façon, il restera avec 
nous tout le mois de mai, puisque son Papa a pris un mois de vacances 
pour la naissance de la petite : c’est un évènement aussi important pour
 lui que pour nous, il n’est donc pas question de l’en écarter. Au mois 
de juin et jusqu’à mi-juillet, Antonin retournera encore chez sa 
“Mamina”, histoire que je reprenne mes forces et mes marques, mais 
peut-être irais-je le chercher à midi, malgré la distance (Mamina habite
 en face du travail de mon mari, c’est-à-dire à l’autre bout de la 
ville… Mais ça me fera du bien de marcher, non ?). Et puis… nous 
verrons.
La vérité, c’est que j’aimerais vraiment être de ces mères parfaites 
(qui n’existent pas, rassurez-moi) capables de disponibilité et de 
patience pour leur enfant sans pour autant en faire le centre du monde. 
Mais l’équilibre est difficile à trouver, et certains jours, je me sens 
fatiguée, donc irritable. Et bien sûr, si je me fâche, je culpabilise…
Et vous, comment vous organisez-vous pour avoir du temps pour vous ?
 





 
 
 
 
 
 
 
1 comments
tout comme toi je le laisse à la crèche alors que je suis "à la maison" !!!
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