Les imagiers maison

October 22, 2012

Vous pensiez peut-être que tout était dit sur le sujet ? Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir passé une bonne partie de mon week-end à fabriquer des imagiers (pas moins de trois petits nouveaux ont vu le jour, que je distribue à Antonin petit à petit), mais j’ai eu envie de rédiger un petit récapitulatif sur ce thème, d’autant qu’il m’a semblé que cela intéressait pas mal d’entre vous…

Les imagiers maison, pourquoi ?

Pour plein de raisons, en fait.
- Parce que les imagiers que vous fabriquerez seront probablement les seuls à proposer à votre enfant les objets de façon isolée (un seul par page) et progressive (vous seul savez ce qui correspond à la connaissance pratique de votre enfant : s’il a déjà vu des noix, mais jamais de coing, le nom de ce fruit sera donc appris plus tard). De plus, le fait de choisir les photos vous garantit le réalisme et l’esthétique, pas toujours au rendez-vous dans les ouvrages du commerce.
- Parce que vous seul savez ce qui passionne votre petit : ce sera les insectes pour l’un, mais les races de chiens pour l’autre… De plus, c’est vous qui choisissez la catégorie dans laquelle vous faites entrer les objets. Par exemple, au moment d’apprendre les noms d’animaux à Antonin, je me suis sentie un peu submergée par la tâche : il y en a tellement ! En choisissant de faire des imagiers qui reprenaient les bêtes observées lors de nos sorties (au zoo de Fitilieu d’abord, puis à la Dame blanche), le problème s’est trouvé réglé de lui-même. « Les animaux de Fitilieu » est une catégorie qui parle plus au Damoiseau que « les animaux sauvages » ou « les animaux de la ferme » que proposent les manuels. De plus, lorsque nous y retournerons, nous pourrons préparer la visite en relisant l’imagier, lequel sert aussi de trace pour garder en mémoire ce que nous y avons vécu. Bien sûr, les catégories proposées dans les livres sont utiles aussi, c’est une approche complémentaire. Quand l’enfant est plus grand et que ces classifications prennent sens, on peut détacher les pages de l’imagier maison et les lui faire ranger « les animaux du froid » ensemble, « les animaux qui vivent dans l’eau » ensemble, etc. Mais au moins, on sera parti du concret.

Avec le logo du lieu visité en couverture !

 - Enfin, les imagiers sont un excellent support pour que toute la famille enrichisse son lexique de signes ! J’apprends systématiquement tous les signes des objets présents dans mes imagiers, cela me permet d’accroitre considérablement mon vocabulaire gestuel ! 


Les imagiers maison, comment ?

Ma technique n’est pas la seule possible, bien évidemment. Mais je dois avouer que j’en suis si contente que je refais tous mes imagiers selon la même méthode ! Je sais que la plastifieuse ne fait pas partie du matériel de la majorité des maisons. Si vous n’en avez pas, lancez-vous quand même ! Bon, vos imagiers auront une durée de vie beaucoup plus limitée, car ils vont être manipulés, c’est le moins qu’on puisse dire ! Antonin a même fait prendre un bain l’un des siens, qui n’en a pas souffert. Et puis le fait de plastifier finit vraiment le travail, les photographies ressortent mieux, elles sont brillantes, plus rigides… Enfin, contrairement à ce qu’on pourrait penser, plastifier, c’est écolo, puisque cela permet de rendre l’objet très résistant et donc d’économiser du papier dans le temps. Si vous hésitez (la machine coûte environ 70 euros tout de même, et les « pouches » 20 euros les cent…), pensez que vous serez ravis de conserver les plus belles oeuvres de vos enfants en les plastifiant… Cela vous servira longtemps, longtemps !

Concernant les légendes, rappelez-vous que s’adressant à des enfants non lecteurs, elles ne sont pas du tout obligatoires ! Et quant au choix de la police (cursive, script minuscule ou majuscule), c’est vous qui voyez. À l'école, votre enfant aura affaire d'abord aux majuscules d'imprimerie ; vous pouvez donc décider de les utiliser, ou au contraire de choisir une autre écriture pour induire la prise de conscience des variétés dans ce domaine. Votre choix, fatalement arbitraire, sera le bon, du moment que vous l’aurez décidé ! ;-)

Enfin, concernant le choix des illustrations, j’avoue que j’aime vraiment prendre des photos sur Internet ! D’abord, c’est plus rapide que de prendre soi-même les photos, et on peut toujours trouver l’image idéale (sur laquelle l’objet est visible en entier, bien éclairé, etc.). Mais la vraie grande raison est ailleurs : je tiens à montrer à Antonin des images légèrement différentes des objets qu’il voit à la maison : une passoire, oui, mais pas la nôtre ; un chat, oui, mais pas le même que celui du voisin, et pas une photo de sa figurine en forme de chat non plus. Pourquoi ? Parce que l’objectif des imagiers n’est pas d’appréhender l’idendité mathématique (ce sont les mêmes, ils sont identiques, exactement pareils) ; non, il s’agit d’une compétence cognitive qui consiste à accéder au concept. Lorsque je vois un teckel ou un dalmatien, je reconnais en eux des chiens. Je fais tomber des individus particuliers et uniques sous le même concept de « chien ». Ne me demandez pas comment les bébés parviennent à réaliser ce tour de force, mais une chose est sûre : ils y parviennent. Alors, proposons-leur beaucoup d’images différentes des objets qu’ils reconnaissent pour nourir cette faculté et aiguiser leur sens de l’observation !

Voici un cheval et en voici un autre... semblables mais différents
... mais un cheval, c'est ça aussi...
... ou ça...
... ou même ça !

Les imagiers maison, on met quoi dedans ?

En fait, tout thème peut être prétexte à imagier, du moment que cela intéresse l’enfant : vêtements, animaux, véhicules, aliments, couleurs, outils de bricolage, ustensiles de cuisine ou instruments de musique… Et plus tard, chiffres, alphabet et contraires, astronomie, arbres ou papillons…

Je ne vois qu’un seul sujet qu’il est bon de ne pas présenter ainsi au tout-petit, et c’est son propre corps. Le corps humain n’est pas une machine détachable, cette conception moderne est extrémement dangereuse ; il est prouvé qu’elle débouche d’ailleurs sur des pathologies spécifiques (troubles alimentaires, phobies, etc.). C’est une des particularités de notre monde : les régimes ou la chirurgie promettent de changer une partie de son corps comme si elle était interchangeable, et la plupart des médecins soignent un organe souffrant sans se préoccuper des autres. Néanmoins, je pense qu’il est bon d’éviter de montrer un nez ou une oreille seuls ; l’enfant apprend les parties de son corps les unes par rapport aux autres, en construisant une image orientée de lui-même. Et si vous avez besoin de support, celui-ci coûte 5 euros, se vend en supermarché, et, sans être un chef-d’oeuvre, il remplit très bien son office. Antonin peut en témoigner, qui adore désigner les parties de son corps pendant que je lui lis ! Néanmoins, je ne sais pourquoi, le sexe et les fesses ont été occultés par une étrange pudeur ; mais les deux dernières illustrations autorise l’adulte à les introduire selon la même formule répétitive que le reste : « Montre ton/ta/tes … ».

Moui...

(Pour ma part, je dis « Montre ton sexe » – à la maison, on appelle un chat, un chat – et « Montre tes fesses ». C’est dans la continuité de l’album et toutes les parties du corps sont ainsi passées en revue !)

Et s’il vous reste des questions concernant les imagiers maison, n’hésitez pas !

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19 comments

  1. MamanJujus17:22

    J'ai ce petit livre à la maison aussi ! (Bon j'avoue j'ai presque toute la collection, je craquais pour le design en pate à modeler, et les Bourriques ont feuilleté les albums dès 9 mois pour s'en désintéresser totalement à 18, j'ai dû passer à la collection pour plus grands chez Fleurus bien que le décalage soit grand je trouve). Moi aussi j'ai trouvé cette pudeur un peu étrange mais bon...

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  2. Merci pour cet article complet qui permet de répondre à quelques questions...
    A partir de quel âge peut on proposer des imagiers maison ? J'avais dans l'idée de photographier quelques uns de ces jouets (que ma fille connait bien) et d'en faire un imagier. Après lecture de ton article, je me dis que ce n'est peut-être pas si bien car ce serait exactement les mêmes éléments. Je pensais au jeu qu'il faudrait qu'elle reconnaisse l'article en question. Est-ce "utile" ?

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    1. Bonjou Kiwii !

      Vers 18 mois, je dirais que c'est parfait ?

      N'hésite pas à suivre ton feeling : si tu veux photographier les jouets de ta fille, vas-y !
      Ce sera bien sûr très utile, mais cela fait travailler d'autres compétences, plus strictement logiques (marthématiques) que conceptuelles (langagières).
      Mais pas de problème !!
      (Je n'ai rien contre les matheux !!) :-D

      (Et plus sérieusement, ce que tu décris est une activité très très prisée en pédagogie Montessori)

      Tiens-nous au courant si tu as le temps !!

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  3. Merci. Je vais le tenter alors... je ne sais pas si j'attends... je suis trop impatiente... Ma fille a 14 mois comme la tienne (à quelques jours près)!

    Je tâcherais de revenir ici pour parler de mon expérience.

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  4. Bonjour Elsa
    J'ai lu avec intérêt vos articles sur les imagiers et les cartes de nomenclature. J'ai besoin de repère concernant la quantité d'imagiers à présenter à un enfant de 23 mois:
    Combien d'images est-il capable d'absorber en théorie et en combien de temps ? présenter par exemple 3 images différentes par semaine est beaucoup? peu ?
    Je sais que chaque enfant est différent, et qu'il faut observer le niveau d'absorption de nouveaux mots, mais je suis fort intéressée par connaître comment ça s'est déroulé avec Antonin durant les leçons en deux temps.
    Merci infiniment

    (j'ai un problème technique avec votre blog: les rubriques des "commentaires" et la barre "Rechercher" ne s'affichent pas. Elles sont tout le temps "en téléchargement". C'est le cas chez d'autres lectrices aussi ? Ainsi, je n'arrive pas à voir les derniers commentaires ou vos réponses, je dois me rappeler des articles dans lesquels j'ai posé un commentaire et y aller voir les réponses éventuelles)

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    1. Bonjour Hakima !

      À vrai dire, la présentation des cartes en imagiers reliés m'a permis de ne pas me poser cette question de la fréquence. Nous lisons les cartes de nomenclature comme des livres, et mes enfants apprennent le vocabulaire à leur rythme ainsi.

      Si je veux insister sur certains mots lors d'une leçon à trois temps, je commence par trois mots, dont tous ne sont pas nouveaux. Ce n'est que lorsqu'ils sont connus (= que l'enfant sait les désigner, s'il ne parle pas encore, le 3e temps viendra après) que j'en ajoute un 4e, etc. Je ne présente jamais plus de 6 mots en même temps (même s'ils sont tous connus).

      C'est votre enfant qui va vous donner le rythme, en fonction de ce qu'il retient. Ça peut aller tout doucement certaines semaines, et très vite à d'autres moments.

      Ai-je répondu à ta question ?
      (On se dit "tu" ?) :-)

      Zut pour ce problème technique...
      Si quelqu'un d'autre est concerné, merci de me le signaler !!
      Je vais voir de mon côté si je peux faire quelque chose...

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    2. Ah oui Elsa, tu réponds largement à ma question !!
      En fait, j'ai découvert que pousse la barre haute ! Rester simple et efficace est un art (et j'apprend toujours;)))
      J'avais compris qu'il fallait présenter tous les nouveaux mots en leçons de 3 temps, et donc pratiquement tous les mots du dictionnaire :-D j'ai trouvé ceci énormément beaucoup trop !!! mais là tu me sauves!

      Donc, voici ce que je retiens: il vaut mieux présenter des imagiers comme des livres selon les intérêts du moment de l'enfant. Je songe lui présenter quelques images dans chaque domaine qui l'intéresse (parties du corps, véhicules,...) et les imagiers seront alimentées au fil du temps et des découvertes. Dis moi, on peut présenter plus d'un imagier à la fois ? on peut nommer librement toutes les images ?

      Pour les leçons en 3 temps, je retiens que je les utilise quand c'est important de le faire (certains mots, ou quand l'enfant a du mal à retenir un mot que nous avons dans l'imagier). Je trouve excellente l'idée de malaxer les mots connus avec les nouveaux mots, comme ça, il ne se sent pas en difficulté ...
      Encore merci pour tout
      (et bien sûr on se dit "tu", parfois j'oublie et je vouvoie, mais c'est similaire à une faute de frappe ;)))

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    3. Rebonjour Elsa
      Je reviens juste pour parler du problème technique sur ton blog. En effet, je travaille sur google chrome, et là je viens de tester internet explorer et sur ce dernier le problème n'existe pas, les deux barres s'affichent bel et bien (pour mon grand bonheur !). Donc le problème se pose sur google chrome. Je ne sais si c'est le cas pour d'autres lectrices
      Amitiès

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    4. Bonjour Hakima !

      Alors plus d'un imagier à la fois... je dirais non. Un imagier, c'est déjà une vingtaine d'images et de mots (du moins, chez nous, mais tu peux en faire de plus petits), il vaut mieux laisser l'enfant le digérer. Il sera tout content d'en décourvrir un nouveau quand l'intérêt pour le premier sera un peu émoussé. De toute façon, fabriquer ces cartes prend du temps, alors tu lui proposeras au fur et à mesure que tu les construiras et tu verras : il y aura un laps de temps de quelques semaines entre chaque !

      Bien sûr, tu nommes toutes les images : l'imagier se lit comme un livre. Une page = une image = un mot énoncé. Bientôt ton fiston les "lira" tout seul ! ;-)

      Tu as bien compris la spécificité des leçons à 3 temps, c'est bien cela !
      Dans la scolarité, on s'en sert jusqu'en CM2 pour apprendre du vocabulaire spécifique (noms de pays ou de villes, instruments de musique, noms de grands peintres, de grandes inventions, etc.)

      Je suis bien contente de savoir que le problème technique est un problème de navigateur et que tu as trouvé une solution ! :-)

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    5. Je comptais en fait présenter 2 imagiers (un imagier des véhicules et un imagier de la salle de bain), et chacun présente 6 ou 7 images (max 10).
      Je ne sais pas si dans ce cas c'est faisable de présenter les deux en même temps ou il est toujours préconisé de ne pas le faire même si l'imagier est petit

      Autre petite question stp: peut on présenter les noms des images avec deux langues en même temps ? nous sommes marocains mais le français prédomine aussi (pas dans notre foyer mais partout dehors). Je ne sais pas si cela va créer une confusion dans la tête du petit qui peine déjà à parler

      J'avais pensé lui présenter uniquement le marocain afin qu'il soit plus à l'aise parmi nous (vu qu'il va tout comprendre!), mais je me dis récemment que peut être il est capable d'absorber les deux langues en même temps ??
      déjà il est exposé au marocain (nous), le français (ses livres et ses chansons ) et l'anglais (ses comptines favorites!) et il ne parle pas encore. parfois je me dis que les phonétiques différentes des 3 langues l'ont retardé!
      ton avis ?

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    6. Bon, si chaque imagier ne compte que 10 images...
      Essaie quand même de les présenter sur deux jours ?? (Je suis embêtante, hein ?) :-D

      Concernant le bilinguisme, je ne suis pas une spécialiste. Il y a un cas que je connais bien parce qu'il est présent dans ma famille : c'est celui où chacun des deux parents a une langue différente. Dans ce cas, je sais qu'il est très important, si on veut que l'enfant soit bilingue, que chacun des parents "endossent" une langue et ne se sert que de celle-là (par exemple, maman ne parle que marocain, et papa que anglais).

      Dans ce cas, Papa et Maman devraient se relayer pour lire les imagiers, chacun en une langue ! :-)

      Mais ton cas est différent, si je comprends bien : vous parlez marocain à la maison, mais tu sais qu'un jour ton fils sera bilingue, puisque c'est le cas de tout le monde autour de lui.

      A priori, je te conseillerais de t'en tenir au marocain, puisque c'est la langue maternelle, justement. À travers elle, ton fils accède au concept de l'objet (identique quelque soit la langue) et non seulement à la façon dont ce concept s'énonce (le mot, qui varie selon les langues). Il découvre de nouveaux objets, le fait de les verbaliser n'est qu'un objectif second. Lorsqu'il en sera là, sans doute que dire le mot (qui désigne ce concept connu) dans plusieurs langues, ne lui posera pas problème ??

      Mais je peux me tromper. Si d'autres ont leur avis sur le sujet...

      Hakima, il a été observé, effectivement, que les enfants exposés au bilinguisme, voire au trilinguisme, se mettent à parler un peu plus tard que les autres. Mais quand ils s'y mettent, ils parlent de front toutes les langues connues !

      Ton fils n'a aucun "retard", bien au contraire, il digère toute cette richesse langagière à laquelle il est exposé !

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    7. Bonjour Elsa
      Je reviens après une grosse semaine d'absence. j'étais submergée par le travail de fin de mois et je n'aime pas écrire des réponses "à la va vite". Après la fin du mois, j'ai souffert d'une intoxication alimentaire et donc arrêt de travail durant quelques jours.
      Je reviens pour te dire que je prends en compte toutes tes remarques (et non tu n'est pas du tout embêtante :) et si tu t'y tiens, je dirais que ça me convient très bien :))) !!
      je laisserai écouler quelques semaines entre mes imagiers et reviens pour vous faire mes observations. Et oui, comme tu l'as dis, ça demande du temps la préparation des imagiers :)
      Merci pour tout du fonds du coeur

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    8. Concernant le bilinguisme, je connais les deux cas qu'Elsa présente. Ma maman est allemande et nous avons toujours parlé allemand à la maison même si nous habitions en France. J'ai appris le français lorsque je suis entré en maternelle. Cela avait mis environ 3 mois, je me suis mise à le parler après les vacances de noël à peu près alors que je n'étais scolarisé que le matin. En tant qu'adulte je suis bilingue même si le français est maintenant plus facile car je le pratique plus (surtout pour l'écrit).

      Le cas de mon fils est un peu différent à la maison je lui parle allemand et papa français (et oui papa ne siat pas parler allemand). Mon fils comprend tout mais s'exprime majoritairement en français même avec moi. depuis quelque temps il commence à employer de plus en plus de mots en allemand mais je ne suis pas certaine qu'un jour il puisse être totalement bilingue. On verra bien, l'avenir nous le dira.

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    9. Merci pour ton retour Anfofi :-) je note surtout que l'apprentissage du français a été plutôt facile (3 mois uniquement). Donc, Elsa a raison: l'important est que l'enfant comprenne l'objet du langage (un mot = un sens) et non la phonétique des mots eux mêmes (qui est un second objectif).
      Juste une question si possible, ton enfant a commencé à parler les deux langues en même temps ? et vers quel âge ?

      Si d'autres lectrices peuvent partager leurs expériences avec le bilinguisme, ça m'aidera énormément.

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    10. Depuis ses 1 ans environ, mon fils va chez une assistante maternelle qui ne parle que français. Du coup, pour lui la langue dominante est le français. Il entend l'allemand environ 1 heure le matin et 1 heure le soir en semaine et ensuite le week-end. Du coup, il comprend toujours très bien ce que je lui dis mais il ne parle que quelques mots et cela à peu près depuis la rentrée scolaire en septembre donc un peu avant ses 3 ans.

      Il y a un livre très intéressant sur le bilinguisme : "Le défi des enfants bilingues" de Barbara Abdelilah-Bauer. Tu y trouveras sûrement beaucoup de réponses aux questions que tu te poses.

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    11. Je note le livre, merci pour tout Anfofi, c'est gentil :-)

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    12. Coucou Hakima !
      Bon retour parmi nous !

      (Une intoxication alimentaire ???? Mais c'est grave, ça ! Ma pauvre, tu as dû souffrir...)

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    13. :-) ah non, pas vraiment méchante mon intoxication :-DD mais ça m'a permis de rester avec mon loulou 3 jours en plus du WE ! ça me manque mon congé parental :-( j'ai pu aussi fabriquer la pate à modeler avec ta recette !
      le bébé est resté collé à moi durant les 5 jours, ça se voit qu'il ne veut pas que je travaille , le pauvre. il était habitué à être à mes côté durant 18 mois et maintenant il reste à la maison avec la nounou.
      Je pars le voir quand même à midi et là on fait notre sortie :-) et au programme: jouer avec les pierre, le sable, le tobogan (parfois), le ballon, dessiner sur la terre, et j'en passe :) des moments merveilleux !!

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