Cinq mois

October 12, 2012


Que d’évolutions au cours de ce dernier mois ! La Damoiselle est à présent un grand bébé, qui pousse sur ses abdos dès qu’elle est sur nos genoux pour s’asseoir (euh, il est un peu tôt, ma puce, non ?) car elle a bien remarqué que c’était encore la meilleure position pour observer son frère balader ses gamelles (si cette passion est héréditaire, ça promet d’être vite n’importe quoi dans cette maison !). Louiselle contrôle sa tête aussi bien que vous et moi, ce qui m’a permis de constater que le repérage dans l’espace était optimal. Exemple : la Damoiselle est allongée sur notre lit. Antonin joue à sa droite, elle a donc la tête tournée sur la droite afin de n’en pas perdre une miette. Antonin contourne le lit pour aller de l’autre côté en passant derrière elle ; hop, aussi sec, Louiselle tourne la tête vers la gauche, car elle sait qu’à présent son frère est de ce côté. Pas mal, non ? 

Côté retournement, c’est la stagnation. Toujours du dos au ventre, mais pas le contraire, toujours du côté gauche et non l’inverse. Par contre, les séances de gymnastiques durent si longtemps que je suis en nage rien qu’à l’observer… À présent, son regard guide ses mains. Grâce au pouce opposable, attraper les jouets à sa portée est à présent un jeu d’enfant… et même ceux qui sont un tout petit plus loin que sa portée, d’ailleurs. Bien intentionnée, je lui ai tendu il y a quelques jours un petit bol en bois placé légèrement en hauteur par rapport à elle et, à mon sens, trop loin, et qu’elle regardait avec envie. Elle a aussitôt tourné la tête avec dédain. J’ai remis le bol à sa place et j’ai fait autre chose. Une minute plus tard, le bol était entre ses mains, et elle l’enduisait de salive avec ravissement. On ne le répètera jamais assez : pour un petit, la démarche est au moins aussi importante que le résultat, n’anticipons pas leurs désirs !!

Louiselle nous décoche – et se décoche – de grands sourires dans les miroirs. Elle vocalise et rit en jouant. Elle est toujours de bonne humeur et joue seule dans une pièce sans problème si nous ne sommes pas disponibles. Elle aime le contact et le bruit du papier froissé, et nous retrouvons les albums d’Antonin laissés imprudemment à sa portée tout chiffonnés et mouillés de salive… Elle explore les objets avec la bouche, mais aussi les yeux et les doigts.

Le rythme s’installe, mais doucement, si doucement qu’on croirait le rêver, ce rythme… Deux ou trois siestes ? À quelle heure ? Pendant une demi-heure ou trois heures ? Fera sa nuit, la fera pas ? La vie avec Louiselle n’est pas routinière, au moins !

Et sinon ? Ben sinon, ça bavouille

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