La parentalité, on en parle, on en parle. C'est un besoin.
La parentalité, on la vit, on la vit, oh ! C'est une nécessité - du moins, dans la mesure où l'on est parent, bien entendu. 😉
Il est vraiment difficile de parler de ce que l'on vit, et il est très difficile d'écrire sur - ou de parler de - parentalité. La plupart des discours "parentaux" versent dans une liste de "conseils" - et leurs auteurs se retrouvent très rapidement très loin de ce qu'ils veulent exprimer à la base. Au moins ont-ils eu le courage de prendre la parole, ce qui est déjà une belle chose ! 😊
J'aimerai vous proposer un petit jeu, aujourd'hui. 😊 Il s'agit d'un témoignage, oui, mais vraiment, je vous le propose comme un jeu, dont voici les règles, si vous les acceptez :
Première manche.
Je vais écrire ci-dessous une conversation telle qu'elle a eu lieu, sans en changer une virgule, sans aucun commentaire.
En voici le contexte : les enfants et moi co-dodotions (comme nous le faisons une fois par mois, les soirs de pleine lune, oui !). Mon mari étant absent cette semaine-là, nous sommes donc trois protagonistes : mon fils de 10 ans tout pile à l'heure des faits, ma fille de 8 ans et demi, et moi (euh ben, 43 ans depuis quelques jours 😄). Lorsque les enfants s'endormirent, je me relevais pour noter cette conversation telle qu'elle s'était déroulée au mot près, car je voulais la conserver telle quelle, sans y injecter mes fantasmes le lendemain ! 😊 Cette conversation toute bête a été pour moi une sorte d'épreuve et une leçon aussi, vous allez voir !
Deuxième manche.
Je vous propose de reprendre cette conversation et de décrire cette fois ce qu'elle aurait pu devenir. Je sollicite à cet instant votre imaginaire, mais vous sentirez néanmoins le vécu ! 😉 Ce que cette conversation aurait pu être, je le sais ! Le tourbillon de mes émotions était assez audible, je vous assure, pour que je le sache, et je suis sûre que vous me comprendrez très bien ! Combien de conversations prennent ce chemin sans qu'on y pense, dans notre vie de famille ? 😊
Troisième manche.
Une dernière fois : je retranscris notre petit dialogue (vous allez le connaitre par cœur ! 😅) avec, cette fois, le mode "voix off". Que s'est-il passé, en direct, dans ma tête de Maman au fur et à mesure de nos échanges ? C'est sport, hein, ce qui se passe dans l'esprit d'une mère lorsqu'elle essaie de mobiliser ses outils de parentalité !!? 😱 C'est sport, oui, on a de belles suées, mais la chute de mon histoire est sauve : mes outils m'ont été bien précieux ce soir-là, et c'est cette conclusion idéale que j'ai envie de partager aujourd'hui avec vous - qui comprendrez et me suivrez, j'en suis sûre, dans mon petit délire ! 😊
Contexte :
Nous sommes le 28 janvier 2021. C'est nuit de pleine lune, et nous célébrons l'évènement par une nuit de cododo - rituel chez nous depuis quelques mois. Je suis donc allongée entre mes deux enfants et nous nous apprêtons à dormir. Je me détends, je savoure le contact des deux petits corps chauds, de chaque côté de moi. On entend la pluie battante et le vent glacial contre la façade.
Première manche
Ce qui fut dit
MOI
Ah, qu'est-ce qu'on est bien, là au chaud sous la couette ! J'adore cette sensation, quand on est bien dans son lit, dans la maison douillette, alors que dehors, il fait froid et le vent souffle contre les volets !
LOUISELLE
Oui, j'aime bien moi aussi, je pense souvent à ça souvent le soir quand je m'endors.
Petit silence.
ANTONIN, avec raideur (on sent l'émotion sous-jacente)
Moi, ça ne me fait jamais ça. Souvent, je vous entends parler de choses comme ça, et je me dis que moi, je ne connais pas ça. Peut-être que tout le monde connait cette sensation, mais moi jamais. Avec mes copains, ça me fait ça aussi, des fois. Je ne suis peut-être pas comme tout le monde.
Petit silence. Antonin reprend, calmement et avec mesure :
D'ailleurs, je n'ai pas eu beaucoup de grand moments de bonheur intense dans ma vie. Parfois, je sens ça, un bonheur énorme, énorme ! Ça me déborde, je me sens bien ! Mais c'est très rare.
LOUISELLE :
Par exemple : le jour de ton anniversaire ?
ANTONIN :
Non, ça, c'est une grande joie, ce n'est pas Le Bonheur.
LOUISELLE :
Alors, tu es moins que nous ?
MOI :
Antonin ne parle pas de ce qu'il est, mais de ce qu'il ressent. Il parle d'une expérience. Antonin, tu dis que tu ne connais pas certaines sensations de bien-être, comme le fait d'apprécier d'être au chaud quand il fait froid dehors ?
Silence.
ANTONIN :
En même temps, je ne peux pas comparer deux expériences - celle que tu as et celle que j'ai, par exemple. Mais je trouve qu'en général, je ressens la tristesse plus fort que la joie. Quand je suis joyeux, je garde ça pour moi, ça ne se voit pas forcément. Alors que quand je suis triste, ça se voit. Pas toi ?
MOI, après réflexion :
Pareil. Quand je sereine, je suis silencieuse. Peut-être souriante, au plus. Je ne vais pas crier de joie, ou chanter et sauter partout ! Quand je suis mal, je pleure, je râle, il faut que ça sorte !
ANTONIN, riant :
... Tu tapes dans des boites de conserve !
LOUISELLE, riant :
Oui, dans des "petites boites en fer" !!
MOI, riant :
Ah, ça c'est mon truc, je tape dans des petites boites en fer !! Toute la journée !
On rigole.
"Bonne nuit", dit Antonin.
Deuxième manche
Ce qui aurait pu être dit
Cette conversation vous semble anodine, n'est-ce pas ? Elle l'est. Objectivement, elle l'est ! Et rien, sans doute, ne justifia le tourbillon d'émotions qu'elle suscita dans mon âme et que je relaterai dans la 3e manche. 😊 Si ce tourbillon était passé maitre de moi (cela arrive parfois, souvent, trop souvent !), voilà peut-être ce que cette conversation aurait pu être (et ce qu'elle avait, intrinsèquement, de grandes chances de devenir) :
MOI
Ah,
qu'est-ce qu'on est bien, là au chaud sous la couette ! J'adore cette
sensation, quand on est bien au chaud dans son lit, dans la maison
douillette, alors que dehors, il fait froid et le vent souffle contre
les volets !
LOUISELLE
Oui, j'aime bien moi aussi, je pense souvent à ça souvent le soir quand je m'endors.
Petit silence.
ANTONIN, avec raideur (on sent l'émotion sous-jacente)
Moi,
ça ne me fait jamais ça. Souvent, je vous entends parler de choses comme
ça, et je me dis que moi, je ne connais pas ça. Peut-être que tout le
monde connait cette sensation, mais moi jamais. Avec mes copains, ça me fait ça aussi, des fois. Je ne suis peut-être pas comme tout le monde.
LOUISELLE :
Par exemple : le jour de ton anniversaire ?
ANTONIN :
Non, ça, c'est une grande joie, ce n'est pas Le Bonheur.
LOUISELLE :
Alors, tu es moins que nous ?
MOI , rassurante
Mais non, enfin, Antonin dit cela mais ce n'est pas vrai. Tu n'es pas moi que les autres, il ne te manque rien, tu es parfait ! Tu es comme tout le monde, tu ressens des choses.
ANTONIN, s'affirmant
Non je ne ressens pas, et je ne suis pas comme vous, en tout cas ! Et puis, en général, je ressens la tristesse plus fort que la joie.
MOI
Bien sûr que non, tu es un enfant très joyeux ! Tout à l'heure encore, tu dansais et chantais autour de la table de la cuisine, tu te souviens ? Tu nous as fait rire ! Tu es un vrai rayon de soleil. Et puis, rappelle-toi par exemple, la fois où tu me parlais de tes sensations quand on était à la mer. Tu étais plein de ressentis, je sais pas que tu ressens plein de choses au fond de toi. Pas forcément au même moment, c'est tout.
ANTONIN
Qu'est-ce que tu en sais ?
MOI
Mais parce que tu me l'as dit, tu en parlais très bien, rappelle-toi, quand on était à la plage.
ANTONIN
J'ai dis ça pour te faire plaisir.
MOI
Tu es fatigué, allez, on dort maintenant.
ANTONIN, sanglotant nerveusement
Tu m'énerves, tu ne comprends rien !
MOI, ironique
Ah, ben tu vois que tu ressens des choses : tu ressens quelque chose là, maintenant ?
ANTONIN
Je ne ressens pas les mêmes chose que vous, il me manque quelque chose !
MOI
Je sais que c'est faux !
ANTONIN, en rage
C'est vrai !
MOI
Voilà, c'est toujours pareil : dès qu'on passe un bon moment, tu gâches tout. On se faisait un tel plaisir de dormir ensemble cette nuit !
Comment trouvez-vous cette version ? Caricaturale ? Sans doute ! 😄 Réaliste ? Peut-être ... 😏
Troisième manche
Ce qui s'est passé dans ma tête
(et dans mon cœur)
Ce dialogue anodin a été le théâtre d'une véritable joute intérieure, dont voici la transcription :
ANTONIN, avec raideur (on sent l'émotion sous-jacente)
Moi,
ça ne me fait jamais ça. Souvent, je vous entends parler de choses comme
ça, et je me dis que moi, je ne connais pas ça. Peut-être que tout le
monde connait cette sensation, mais moi jamais. Avec mes copains, ça me fait ça aussi, des fois. Je ne suis peut-être pas comme tout le monde.
(Tourbillon : j'étais détendue il y a une seconde, prête à m'assoupir, et c'est comme si mes émotions profitaient de ma détente pour me piéger, me prendre par surprise ! Warning ! Réflexe ! Mon rythme cardiaque s'accélère. Me voici tendue, en proie à de vives émotions - certaines , ô combien physiques, semblent irradier de mon utérus jusqu'à la périphérie de mon corps. J'entends mon fils exprimer un MANQUE. Une expérience "négative" - radicalement négative, au sens où elle semble ne pas être possible pour lui. Un stroboscope s'allume dans ma tête : "Manque ! Mon enfant manque de quelque chose !!". Vive, vite : combler !! Je suis la mère, n'est-ce pas ? Je dois réparer, fournir, NOURRIR !! )
Petit silence. Antonin reprend, calmement et avec mesure :
"D'ailleurs,
je n'ai pas eu beaucoup de grand moment de bonheur intense dans ma vie.
Parfois, je sens ça, un bonheur énorme, énorme ! Mais c'est très rare."
(Pause : Je perçois un apaisement dans les paroles d'Antonin qui, heureusement, n'a pas été interrompu dans sa réflexion. Il a donc le loisir de la mener au bout, et in fine, il admet ici qu'il éprouve des sensations de joie intense, mais que cela est rare. Est-ce "entendable" par moi ? Puis-je l'admettre tel quel, sans y voir un manque quelconque, sans y projeter quelque chose à réparer ? Je n'en suis pas sûre encore ...)
LOUISELLE
Par exemple : le jour de ton anniversaire ?
ANTONIN
Non, ça, c'est une grande joie, ce n'est pas le bonheur.
(Et puisque j'écoute, je comprends : le bonheur, pour Antonin, est une impression saisissante, et se rapporte à de grands moments de plénitude. Puis-je l'admettre sans le sentir en danger - puis-je l'admettre sans ME sentir en danger ?
Je comprends qu'il a tout à fait raison, en fait : de tels moments sont rares. Je suis juste un peu dépassée par le fait qu'il le sache déjà à 10 ans, mais finalement ? Cela est vrai. Le plaisir est récurrent, dans une journée. Mais le bonheur sans faille, qui prend toute la place dans notre être, est rare dans une vie.
Je commence à comprendre que nous parlions pas tous de la même chose, au début de la conversation. et puisque nous ne parlions pas de la même chose, il n'y a personne à convaincre - sans doute, au fond, sommes-nous d'accord, mais à des moments différents.
L'important ici, c'est qu'Antonin s'est saisi d'un échange anodin pour exprimer quelque chose qui lui tient à cœur. Il n'essaie pas de nous contredire, mais de dire quelque chose qui lui appartient en propre.)
LOUISELLE
Alors, tu es moins que nous ?
(Whaaaaaaaaaaaaatttttt ? 😱😱😱
Ma fille dit ça ! Ma fille a dit ça !!! Warning- warning-warning !!! Mon cœur s'emballe : que faiiiire ?
La féliciter pour ce "décodage", signe de grande maturité ?
L'engueuler - non mais pis quoi encore, aucun humain n'est moins qu'un autre ! Et certainement pas son frère, la chair de ma chair !
Nier, écraser : qu'elle se taise, par pitié ! Quels dommages est-elle en train de faire dans l'âme de son frère ???
Bon : dire que je commençais à m'apaiser il y a une seconde et je suis à nouveau en train de m'emballer. 😏
J'ai appris à percevoir ces signaux corporel comme de signaux d'alarme. Et je sais que je ne peux rien réparer, jamais - d'autant qu'il n'y a , généralement, rien à réparer. Ce qui me chiffonne m'appartient, et il s'agit certainement d'une projection : Suis-je moi-même "comme les autres" ? Est-ce que j'en souffre ? 😏
Ce qui a été dit a été dit. Il est vain d'essayer de convaincre les enfants que leurs plaintes ne sont pas justifiées, que leurs perceptions sont erronées. Je décide sciemment, au terme d'un combat intérieur de quelques secondes, de me contenter d'enregistrer ce qui se passe. Dois-je continuer à me taire (depuis le début, j'ai eu le courage de ne rien dire, ha ha !) ? Je décide de reformuler la dernière intervention de Louiselle avec des mots "justes". Je sors du même coup de l'émotion, en nommant objectivement : ça va déjà mieux !)
MOI
Antonin ne parle pas de ce qu'il est, mais de ce qu'il ressent. Il parle d'un ressenti, d'une expérience. Antonin, tu dis que tu ne connais pas cette sensation de bien-être ?
(Retour à l'envoyeur. Louiselle a dit ce qu'elle a dit, c'est vu. Rien de grave, personne n'ayant apparemment songé à en faire un plat. N'est-ce pas sur Antonin que cette conversation doit se recentrer ? N'est-ce pas lui qui cherche à exprimer quelque chose - quelque chose de délicat ?
Ici, un outil classique : refléter les sentiments de l'enfant en les reformulant, à travers un énoncé calme, non critique de l'ambivalence exprimée. Je croise les doigts sous la couette pour qu'il comprenne ce que je lui signifie ainsi : même un sentiment complexe n'échappe pas à la compréhension. Une conduite peut être condamnée ou louée ; mais les sentiments ne peuvent pas l'être. Ils sont, voilà tout.
Je lui envoie de l'aide. )
Silence.
ANTONIN
En
même temps, je ne peux pas comparer deux expériences. Mais je trouve
qu'en général, je ressens la tristesse plus fort que la joie.
(Encore un coup dur : mon fils ressent la tristesse plus que la joie ! C'est épouvantable ! Ça y est, il est condamné à être malheureux toute sa vie, il a l'étoffe tragique des héros grecs, je suis au comble du désespoir !!
Stop again : ça, c'est "l'histoire qui se raconte". Fantasme et projection. Le moment présent, c'est un petit garçon blotti contre sa Maman, qui, en toute objectivité, n'a pas l'air particulièrement en souffrance. Peut-être pourrais-je l'écouter parler jusqu'au bout sans l'interrompre.
D'autant que je sens bien qu'il accède, une fois de plus, à une vision plus englobante de sa situation émotionnelle. Vous l'avez entendu comme moi : "En même temps, je ne peux pas comparer deux expériences" ? Il est train de faire un voyage à l'intérieur de lui, que lui seul peut réaliser ... et qu'il convient de ne pas interrompre.)
Quand je
suis joyeux, je garde ça pour moi, ça ne se voit pas forcément. Alors
que quand je suis triste, ça se voit. Pas toi ?
( Quand j'évite de céder à ma panique intérieure, quand je renonce à réparer ce qui, à mes yeux - et à mes yeux seulement ! - a été "cassé", je remarque toujours cela chez Antonin : il accède, de lui-même, à une vue plus "élevée" de la situation. Ses émotions s'apaisent, il raisonne. Il transige avec les inévitables conflits et déceptions de la vie. Son humeur se modifie.
Ici, il élabore lui-même sa "solution" : après s'être interrogé sur le fait d'être "comme tout le monde", il m'interroge : "Pas toi ?" Il cherche un ancrage dans la communauté humaine, dont il fait, évidemment, intégralement partie.)
MOI :
Pareil.
Quand je sereine, je suis silencieuse. peut-être souriante, au plus. Je
ne vais pas crier de joie, ou chanter et sauter partout ! Quand je suis
mal, je pleure, je râle, il faut que ça sorte !
( Finalement, ce n'est pas idiot, son truc. Et cet enfant qui exprimait l'inquiétude de n'être pas "comme les autres", touche tout simplement du doigt un motif récurrent de la condition humaine. L'occasion pour nous tous de se rassurer, et de se réinscrire dans la vaste famille des Hominidés.)
ANTONIN, riant
... Tu tapes dans des boites de conserve !
( Ici, c'est Antonin qui déploie des outils : l'appel à l'imaginaire. Et à l'humour !! Car jamais je n'ai tapé dans une boite de conserve - jamais de ma vie ! D'ailleurs, chez nous, on utilise des bocaux, et je ne suis pas sûre qu'ils aient la même vertu "défouloir". 😄 L'allusion vient d'une chanson d'Alain Souchon que nous aimons beaucoup : Allo, maman Bobo, et l'image a frappé l'imagination des enfants. Taper du pieds dans une boite en fer blanc, qui, légère, s'envole au bout de notre chaussure dans un boucan du diable, quelle image ! C'est hautement symbolique : nos émotions (pourtant bruyantes, ô combien !! ) sont comme des bulles de savon, évanescentes, sans poids réel ...)
LOUISELLE, riant :
Oui, dans des "p'tites boites en fer" !!
MOI, riant
Ah,
ça c'est mon truc, je tape dans des p'tites boites en fer !! Toute la
journée !
On rigole.
"Bonne nuit", dit Antonin.
Épilogue : On a tous bien dormi - chacun de nous du sommeil de la victoire, sans doute, car cette conversation banale, hautement dangereuse et glissante, fut pour chacun de nous une micro-bataille. Chacun eut à lutter, l'espace de quelques minutes, avec ses démons propres - mais chacun en sortit rassuré, et en communauté. Avec, en prime, un petit accès sur l'intériorité de l'autre. 😊
Que c'est bon que cela se passe ainsi, et que nos outils communicationnels, élaborés avec tant de peine au jour le jour, se relèvent utiles au quotidien ! ❤
Vous connaissez cela, n'est-ce pas ? 😊