Le cinéma des 10 ans

July 11, 2023

J'avance laborieusement dans mon listing de films par âge ... Ce pourrait être un boulot à plein temps, en vrai ! 😅 D'autant qu'il faut remettre les anciens articles à jour (je m'y emploie à mon rythme, arg, de nouveaux films sortent toutes les semaines !!) et intégrer les délicieuses suggestions de vos commentaires ...
 
Mais : qu'est-ce que j'aime ça !

Vous avez vu ? Je ne publie plus la liste de films que nous visionnons par saison ; je ne pense pas que ces articles vous manquent ? C'est que nous piochons à 100% dans les listes "par âge" que je construis pour ma famille et que je publie ici.  En ce moment, nous puisons allégrement dans la liste "spécial 9 ans", celle des 10 ans que je publie aujourd'hui, et celle des 11 ans qui sera postée très bientôt. En clair (mes enfants ont 11 et 12 ans), nous venons de terminer la première trilogie Star Wars (épisode 4, 5 et 6), et prolongeons le plaisir avec la série Mandalorian. Nous nous régalons des Retour vers le futur (le II est particulièrement complexe, j'aime voir mes enfants se faire des nœuds au cerveau ! 😆), que nous assaisonnons parfois de mangas (Si tu tends l'oreille) ou de supers productions américaines (Les nouveaux Héros). 

Bref, tout ce que nous voyons est tiré de mes listes, et quand nous faisons une découverte (exemple : Marcel le coquillage avec des chaussures, pseudo documentaire décalé et mélancolique, dès 11 ans), je l'ajoute illico dans la tranche d'âge qui me parait appropriée. C'est-à-dire qui colle à la sensibilité de mes enfants, mais après : vous êtes libres de trifouiller l'âge de mes sélections en fonction de la réceptivité de vos rejetons à vous, elles sont faites pour ça !

(Oh, qu'il est difficile d'attribuer un âge à un film, bon sang de bonsoir ! Quand je doute, je renvoie systématiquement à l'année d'après - après tout, on a le temps, hein ? 😉 "À chaque âge, ses plaisirs", tel est mon credo !)
 
Allez, hop, c'est parti :

Le cinéma des 10 ans

 

On commence par les films d'animation :



- Horus prince du soleil, Isao Takahata, 1968. Film précurseur bourré de trouvailles malignes.
 
- Yellow submarine, George Dunning, 1968. Psychédélique - à regarder par morceaux, peut-être, comme autant de clips courts.

- Kié la petite peste, Isao Takahata, 1981. Adaptation d'un manga en 69 volumes, réalisé en 4 mois et demi ! 
 
- Yuki et le secret de la montagne magique,  Tadashi Imai, 1981. Film d'animation militant sur fond de luttes des classes.

- Brisby et le secret de Nimh, Don Bluth, 1982. Je me souviens l'avoir vu au cinéma lorsque j'étais au collège - quel frisson ! Film noir dont l’anthropomorphisme très mignon (très Disney) ne parvient pas à chasser les vapeurs lugubres ...

- Porco rosso, Hayao Miyazaki, 1992. Chef d’œuvre sympathique et mystérieux.

- Pompoko, Isao Takahata, 1994. Film de guerre assez long et complexe, mais savoureux pour les enfants familiers des codes nippons.

- Le journal d'Anne Frank, Akinori Nagaoka, 1995. Pas marrant, évidemment, mais sobre et subtil.

- Le bossu de Notre-Dame, Gary Trousdale, 1996. Attention, haute trahison du roman d'origine ! Pour le reste, un vrai Disney, avec ses qualités et ses défauts, et des valeurs avec un cœur gros comme ça.

- Léo, roi de la jungle, Yoshio Takeuchi, 1997. C'est au Roi Léo japonais que les "créateurs" américains du Roi Lion ont tout volé - sans aucune compensation financière, d'ailleurs.

- Anastasia, Don Bluth, 1997. Un incontournable ... Et la musique ! <3


- Le château des singes, Jean-François Laguionie, 1999. Trait épuré, scénario complexe, réflexions morales.

- Le voyage de Chihiro, Hayao Miyazaki, 2001. Mon Miyazaki préféré, peut-être mon film préféré, d'ailleurs ! :)

- Atlantide, l'empire perdu, Gary Trousdale, 2001. Excellente aventure, les personnages sont bien écrits.

- Oseam, Sung Baek-yeop, 2003. Vous laisserez-vous happer par la beauté des couleurs, la profondeur des sentiments et la philosophie de ce film ?

- Le château ambulant, Hayao Miyazaki, 2004. Un scénario souvent confus, mais on ne boude jamais un Miyazaki, hein ? Ce film est une adaptation du roman de Diana Wynne Jones.

- Happy feet, George Miller, 2006. Sans être un monument du cinéma mondial, il a vocation à faire réfléchir - et l'animation est impeccable.

- Les indestructibles, Brad Bird, 2004. Ça grouille d'inventivité, sans sombrer dans la surenchère sensationnelle. Un de mes grands coups de cœur du cinéma jeunesse.

- La chorale, Akio Nishizawa, 2006. Japon d'après-guerre naturaliste.

- Piano forest, Masayuki Kojima, 2007. Quelques longueurs, une thématique trèèès japonaise, la musique est merveilleuse.

- Yobi, le renard à cinq queues, Lee Sung-gang, 2007. Inspiré d'une légende locale, un film qui émerveille.
 

- Brendan et le secret de Kells, Tomm Moore, 2009. Nous sommes de vrais fans de ce réalisateur irlandais, et cet opus est magique. Scénario, graphisme, tout est incroyable !!

- Dragons, Chris Sanders, 2010. Franchement, un excellent film - les deux suivants sont très bons aussi. Le héros grandit avec l'enfant, c'est une série à revoir absolument à 10 ans, même si on l'a déjà vue !

- Lettre à Momo, Hiroyuki Okiura, 2011. Divertissement poétique, les personnages sont très attachants. L'histoire est parfaite pour découvrir les yokaïs, figures-clés du folklore nippons.

- La colline aux coquelicots, Goro Miyazaki, 2011. L'intrigue est originale, mais manque parfois de profondeur et de rythme. L'ambiance est néanmoins très agréable.

- Le tableau, Jean-François Laguinie, 2011. Beauté de l'animation, variations esthétiques et philosophiques remarquables.

- Hôtel Transylvanie, Genndy Tartakovsky, 2012. Amusant sans être exceptionnel, bourré de références culturelles à traquer.

- Les enfants loups, Mamoru Hosuda, 2012. Incroyablement poignant, mon 12 ans en est sorti définitivement bouleversé. Louiselle, 10 ans, a aimé tout autant, mais pour d'autres raisons ("C'est un film avec des loups" versus "C'est un film sur ma séparation prochaine avec mes parents" 😊). À voir et à revoir tout au long de sa vie.

- Rebelle, Brenda Chapman, 2012. Un conte loin des sentiers battus, à l'esthétique éblouissante.

- Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill, Marc Boréal, 2013. Intelligent et émouvant.
 
- Epic, la bataille du royaume secret, Chris Wedge, 2013. Divertissement efficace, sans grande originalité mais de bonne tenue.


- Dragons 2, Dean DeBlois, 2014. Plein de bon sens et de profondeur, technique d'animation remarquable.

- Les nouveaux héros, Don Hall, 2014. Animation irréprochable et design stupéfiant - ah, le San Francisco japanisé, très étudié et riche en détails !

- Les Boxtrolls, Graham Annable, 2014. Série B fantastique, d'une grande intelligence d'écriture.
 
- Le garçon et la bête, Mamoru Hosoda, 2015. Encore un chef d’œuvre de ce réalisateur (nous sommes tous des fans ardents de son travail). C'est subtil et plein d'ambivalence, comme la nature humaine qu'il décrit si bien.
 
- Phantom Boy, Alain Gagnol, 2015. Une histoire toute douce, une musique à tomber, et plein de rêves à la clef.
 
- Vice-versa, Pete Docter, 2015. Certainement l'un des plus grands films de ce début de siècle, et en prime : qu'est-ce qu'on rigole ! (J'adore Tristesse, pas vous ?)
 
- Le voyage d'Arlo, Peter Sohn, 2015. Ce n'est pas le meilleur Pixar, loin s'en faut, mais le monde parallèle décrit est plaisant et marque les consciences.
 
- Zootopie, Rich Moore, 2016. Fable critique à l'humour décalé, frisant parfois le génie (ah, le personnage du paresseux !!!)
 
- Lou et l'île aux sirènes,  Masaaki Yuasa, 2016. Drôle, inventif, un film dont on sort heureux !
 
- Le livre de la jungle, Jon Favreau, 2016. Ne cherchez pas ici une adaptation de Kipling, Disney n'en a jamais fait. ;-) Les images de synthèses sont néanmoins superbes, et l'histoire, prenante.


- Miraï ma petite soeur, Mamoru Hosoda, 2017. Beaucoup d'humanité, de finesse et de poésie.
 
- Zombillénium, Alexis Ducord, 2017. Tolérance et solidarité sans discours éculé, satire pince-sans-rire des relations sociales.

- Les Indestructibles 2, Brad Bird, 2018. Aux petits oignons.
 
- Okko et les fantômes, Kitaro Kosaka, 2018. Mise en scène très soignée, mais un scénario parfois brouillon ; certains personnages ne sont pas assez travaillés et les thèmes abordés sont un peu éculés. Ce film est néanmoins un grand coup de cœur de ma fille, qui a éprouvé le besoin de le revoir plusieurs fois !

- Dragons 3, Le monde caché, Dean DeBlois, 2019. Peut-être un poil moins abouti, sur le plan narratif, que les deux opus précédents. Mais toujours aussi profond dans les sentiments complexes qu'il décrit.
 
- Stubby, Richard Lanny, 2019. Parfait équilibre de divertissement et de pédagogie.

- De l'autre côté du ciel, Yusuke Hirota, 2020. Images flamboyantes, scénario riche et plein d'émotions.
 
- Lupin III The first, Takashi Yamasaki, 2020. Intrigues au pas de course, inspirations hétéroclites.

- Ron débloque, Sarah Smith, 2021. Critique ludique des réseaux sociaux.
 
- Icare, Carlo Vogele, 2022. Fresque antique nimbée de mystère et de charme.
 
- Alerte rouge, Domee Shi, 2022. J'étais restée froide devant la bande annonce, mais Pixar a le don d e me faire changer d'avis quand je me retrouve devant le film. :-) Voici une allégorie de la puberté, qui séduit par son énergie fofolle, sa drôlerie et son dynamisme. Et puis : il s'agit de la même réalisatrice que le magnifique court-métrage Bao, vous l'avez ?

- Super Mario Bros le film, Aaron Horvath, 2023. Sans doute pas le film du siècle, mais Antonin et ses amis sont allés le voir en totale autonomie - première virée ciné entre potes pour mon fiston, qui est rentré en-chan-té. En partie grâce au film, certes, mais aussi grâce à ce délicieux sentiment de grandir ... ;-)

Les "Prises de vue réelles", à présent :



- L’athlète incomplet, Frank Capra, 1926. Sympathique comédie burlesque et moralisatrice, visible en streaming ICI.
 
- Frankenstein, James Whale, 1931. Saviez-vous que Boris Karloff, qui interprète le monstre, a été repéré par le réalisateur ... alors qu'il mangeait à la cantine du studio ? Il deviendra la plus grande star du cinéma d'épouvante du XXe siècle ...
 
- King Kong, Merian C. Cooper, 1933. Action à gogo et effets spéciaux stupéfiants pour l'époque. Et puis cette question toujours sans réponse : qui est la bête ?
 
- Jeune et innocent, Alfred Hitchcock, 1937. Comédie policière virevoltante, réjouissante et inspirée, réalisée avec un tout petit budget par un Hitchcock de 38 ans.
 
- François Ier, Christian-Jaques, 1937. Fernandel est unique ! Attention, scènes cultes !!

- Le roman de Renart, Ladislas Starevitch, 1937, visible en streaming ICI. Éblouissement technique garanti.

- Les aventures de Robin des Bois, Michael Curtiz, 1938. Errol Flynn est la meilleure incarnation de Robin des Bois de toute l'histoire du cinéma, athlétique, glamour, et crédible jusqu'à la perfection. À revoir encore et encore.

- Le dictateur, Charles Chaplin, 1940. Monument clef de l’œuvre humaniste de l'auteur. Chaplin est né à 4 jours de la naissance d'Hitler, et le hasard a voulu qu'ils soient les deux moustachus les plus connus du XXe siècle - l'un le plus aimé, l'autre le plus haï ...
 
- Le livre de la jungle, Zoltan Korda, 1942. Spectacle éblouissant de fantaisie et d'exotisme ! De grandes liberté d'adaptation par rapport au roman - mais avec des choix bien différents de ceux que fera Disney 20 ans plus tard ...
 
- Chantons sous la pluie, Stanley Donen, 1952. Merveille et bonheur. Et après ça, on enchaine sur The artist !
 
- Fanfan la tulipe, Christian-Jaque, 1952. Loufoque, drôle, poétique, romantique. Et surtout : Gérard Philippe.
 

- Scaramouche, George Sidney, 1952. De cape et d'épée : combats, cascades et comédie.

- Les 5000 du Dr T, Roy Rowland, 1953. Grand moment d'émerveillement magique truffé de sidérantes idées narratives, toutes plus déjantées les unes que les autres.
 
- Les chevaliers de la table ronde, Richard Thorpe, 1953. Acteurs flamboyants, dialogues naïfs mais héroïques, musique au diapason de l'émotion ... Cultissime.

- La rivière sans retour, Otto Preminger, 1954. Envoutant. Acteurs de légendes, scènes d'anthologie et BO inoubliable !
 
- L'étrange créature du lac noir, Jack Arnold, 1954. Un des seuls succès du cinéma en relief pendant les années où il tenta de s'imposer (vous savez, les lunettes en carton bicolore offertes par Pif Gadget ...?). Et surtout un monstre de cinéma de légende, qui inspire encore nos grands de maintenant comme Guillermo del Torro ou Tim Burton.
 
- Prince vaillant,  Henry Hathaway, 1954. Générosité, humour - on retrouve ici ce balancement entre aventure et comédie qui était déjà le propre du merveilleux Robin des Bois de Curtiz.
 
- 20 000 lieux sous les mers, Richard Fleischer, 1954. Encore une adaptation très libre, mais on pardonne tout à ce Disney d'exception. Sublime !

- Voyage dans la Préhistoire, Karen Zeman, 1955. Casting d'enfants très convaincants ! Ils sont vraiment crédibles, justes et naturels, c'est un plaisir ! Un film incontournable pour les petits fans de dinosaures !
 
- La prisonnière du désert, John Ford, 1956. Quelques passages surjoués ou mal montés - pour le reste c'est un monument ! Mise en scène exceptionnelle, scénario puissant, décors somptueux, et un John Wayne au sommet de son art ...

- Ni vu ni connu, Yves Robert, 1958. De vous arrêtez pas à son aspect vieillot ni à son générique ... :-D  C'est un régal : les dialogues font mouche, les situations sont amusantes et quel casting !
 

- Rio Bravo, Howard Hawks, 1959. Mythique. LE western par excellence ?
 
- Voyage au centre de la terre, Henri Levin, 1959. Quelques lenteurs en première partie, mais on se laisse vite prendre au jeu de cette flamboyante et poétique adaptation du roman de Jules Verne.
 
- La guerre des boutons, Yves Robert, 1962. L'acteur principal est formidable et Ti Gibus, très amusant. Les gags sont parfois un peu lourds, mais l'ensemble est touchant.
 
- Jason et les argonautes, Don Chaffey, 1963. C'est désuet, mais le charme opère à merveille ...  Oh, ce plan de la statue géante de Talos qui s'anime et prend vie !!
 
- Les parapluies de Cherbourg, Jacques Demy, 1964. Entièrement chanté ... sans être une comédie musicale. ;-) Ici, ni gags, ni chorégraphies ; rien que le déchirant réalisme social.
 
- L'homme de Rio, Philippe de Broca, 1964. C'est divertissant, léger, ça galope dans tous les sens, c'est du grand n'importe quoi, et ça n'a pas pris une ride.

- Yoyo, Pierre Etaix, 1965. Mi-gai, mi-triste, mais toujours profondément poétique. Le noir et blanc est sublime, le scénario, tendre et mélancolique, et les gags, désopilants.
 
- La mélodie du bonheur, Robert Wise, 1965. L'une des comédies musicales les plus célèbres de l'histoire du cinéma. Hypnotisant et faussement naïf.

- Le voyage fantastique, Richard Fleischer, 1966. Figure sans conteste dans le top 10 des meilleurs films de SF. Sujet très original, décors incroyables : on se promène à l'intérieur d'un corps humain !
 
- Le dirigeable volé, Karel Zeman, 1967. Référence directe à Jules Verne et clins d’œil à Georges Méliès. Film d'aventure audacieux, ludique, souvent surréaliste, truffé d'inventions visuelles.


- Charlie et la chocolaterie, Mel Stuart, 1971. Comédie musicale, petit bijou du kitch, amusez-vous à comparer cette version avec celle de Tim Burton !
 
- L'apprentie sorcière, Robert Stevenson, 1971. Ce n'est pas politiquement correct (et c'est bon), il y a quelques relents de machisme (c'est moins bon). La partie de football avec des animaux animés est une scène d'anthologie.
 
- La folie des grandeurs, Gérard Oury, 1971. Dès la première seconde, le générique génial de Michel Polnareff donne le ton de la parodie : Espagne de pacotille, western choucroute, précieux ridicules et tout le tintouin. Irrésistible.

- Les aventures de Pinocchio, Luigi Comencini, 1972. Quête initiatique et philosophique dans un monde sans merci, peuplé de gredins sans pitié et émaillé de misère. Ce film a été produit pour la télévision, en 6 épisodes d'une heure environ ; Comencini l'a coupé pour le transformer en long-métrage, ce qui explique que certaines scènes s'enchainent bizarrement.
 
- Tom Foot, Bo Widerberg, 1974.  Fable sportive et cocasse, au charme vintage, tournée en pleine compétition internationale, ce qui lui confère une authenticité et une effervescence assez incroyable.

- Le jouet, Francis Veber, 1976. Satire sociale. Pierre Richard est loin de ses pitreries habituelles, il joue son rôle avec application et un soupçon de tragique extrêmement seyant.
 
- Bugsy Malone, Alan Parker, 1976. Comédie musicale au casting exclusivement constitué d'enfants de moins de 17 ans - curieuse et plaisante !

- Superman, Richard Donner, 1978. Émerveillement garanti. Les effets spéciaux ont un peu vieilli, mais restent parfaitement crédible, tout comme ce super héros extraterrestre à l’âme d'acier et au cœur pur.

- L'étalon noir, Carroll Ballard, 1979. Très beau film bourré de qualités, particulièrement émouvant, qui mêle avec bonheur aventure et amitié.

- Le petit lord Fauntleroy, Jack Gold, 1980. Un aspect "téléfilm", largement compensé par des valeurs positives (générosité, amour, respect ... on en sort tout heureux !) et la petite bouille craquante de l'acteur principal (Ricky ou la belle vie, c'est lui aussi !).
 
 
- Dark crystal, Jim Henson, 1982. Sublime et subtil. Pas de dénouement manichéen, tout ici est dans l'équilibre.
 
- L'histoire sans fin, Wolfgang Petersen, 1984. Concept malin, effets spéciaux dignes du dernier jedi, et créatures saisissante, dont on regrette qu'elles ne soient pas plus exploitées.
 
- Le secret de la pyramide, Barry Levinson, 1986. De l'aventure, du mystère, des péripéties : l'enfance de Sherlock Holmes ! Effets spéciaux exceptionels, casting de qualité, décors grandioses.

- Alice, Jan Svankmajer, 1988. Ambiance étrange, inquiétante et bousculée -  en parfaite adéquation avec l’œuvre de Lewis Caroll.
 
- Où est la maison de mon ami ?, Abbas Kiarostami, 1990. Précision, simplicité, minimalisme.

- Hook ou la revanche du capitaine Crochet, Steven Spielberg, 1991. Un peu mal fichu et bancal, mais il y a Robin Williams, qui déborde d'humanité gesticulante, et Dustin Hoffman, éblouissant, comme toujours.
 
- Le petit homme, Jodie Foster, 1991. Sincère et sensible, un grand coup de cœur de mon Damoiseau de 12 ans.
 
- Croc Blanc, Randal Kleiser, 1991. Paysages à couper le souffle, jeux d'acteurs accrocheurs. L'interprétation du roman est à la hauteur, même si nombre de subtilités passent à la trappe dans l'exercice.

- Le cheval venu de la mer, Mike Newell, 1992. Conte fantastique à l'imaginaire puissant, doublé d'un discours social - racisme, pauvreté, rapports familiaux ...

- Le jardin secret, Agnieska Holland, 1993. Récit fantastique, métaphore de la perte et du deuil. Très british, avec un côté poussiéreux et éteint au charme suranné.
 

- Les quatre filles du docteur March, Gillian Armstrong, 1994. Je trouve qu'aucune des nombreuses interprétations ne parvient à rendre l'ambiance du livre. Celle-ci reste à voir - le casting est assez impressionnant.
 
- Madame Doubtfire, Chris Columbus, 1994. Quand un sujet grave recèle un potentiel comique insoupçonné ! Une valeur sûre de la comédie familiale.

- Le roi des masques, Wu Tianming, 1995. Subversif comme on aime, magnifique à bien des égards : force des sentiments et des détails, humanisme à toute épreuve.
 
- La petite princesse, Alfonso Cuaron, 1995. Délicat, magique et mignon comme un objet précieux. L'adaptation du roman est assez libre, mais sensible et bien menée.

- La souris, Gore Verbinski, 1997. Comédie décapante, aux idées bien exploitées. c'est le premier long-métrage du réalisateur de Pirates des Caraïbes ! ;-)
 
- À tout jamais, La véritable histoire de Cendrillon, Andy Tennant, 1998. Énième adaptation du conte, plus étoffé et plus réaliste que l'original. Le message féministe est à l'opposé du conte de Perrault qui, bizarrement, ne se trouve pas dénaturé pour autant. Intéressant.
 
- Harry Potter à l'école des sorciers, Chris Columbus, 2001. Adaptation minutieuse et fidèle, même si, évidemment, bien des détails essentiels du roman passent ici à la trappe. Un montage un peu mou, et un acteur principal au jeu pas folichon - on s'habituera.
 
- Harry Potter et la chambre des secrets, Chris Columbus, 2002. Plus sombre que le précédent volet, la mise en scène est moins soignée - on tombe dans une succession de scènes qui s'enfilent comme des perles sur le collier de la narration. Les jeunes acteurs sont désormais des stars qui enchainent les contrats ; ils sont épuisés et leur jeu tourne à la recette. M'enfin je critique, je critique ... Cela reste à voir, évidemment ! Bonne soirée garantie !
 
- L'histoire du chameau qui pleure, Byambasuren Davaa, 2003. C'est un "docudrame" - comprenez : une  histoire vraie merveilleuse. :-) Contes inter-générationel, on en ressort émotionné, surpris, fort du lien d'entre les hommes et avec la Nature ...

- Charlie et la chocolaterie, Tim Burton, 2005. Le fantastique Johnny Deep est le vrai héro de cette version ... Loufoque, mordant, incongru !


- La nuit au musée, Shawn Levy, 2006. Un divertissement efficace, à l'écriture très maitrisée. Humour et magie, le tout assaisonné d'un joli casting !
 
- Stardust le mystère de l'étoile, Matthew Vaughn, 2007. À la fois conte de fée, romance, aventure et action : du fantastique, de l'humour, tout ça ! Un charmant mélange des genres.

- Panique au village, Stéphane Aubier, 2009. Surprenant : aucune caméra sur le plateau, tout a été réalisé avec un appareil photo numérique !

- Tom Sawyer, Hermine Huntgeburth, 2011. Les images sont superbes, empreintes de mélancolie. Adaptation assez complète du roman, et tout aussi oppressant par moment.
 
- The artist, Michel Hazanavicius, 2011. À déguster après Chantons sous la pluie. Alors, le muet, c'est un truc de vieux ringards, ou pas du tout ? :)

- Le promeneur d'oiseau, Philippe Muyl, 2013. Prenez un drame, plongez-y une famille hyper-contemporaine, ajoutez une amitié intergénérationnelle et assaisonnez de problèmes de communication ... et d'oiseaux.
 
- Belle et Sébastien, Nicolas Vanier, 2013. C'est un peu ringard, pas très bien joué, mais ça fleure bon la France d'antan. Parfait pour les petits passionnés d'animaux - ou de Seconde guerre mondiale.
 
- Reine d'un été, Joya Thome, 2018. Un film tout en apesanteur mélancolique - la jeune actrice est une révélation.

- Pinocchio, Matteo Garrone, 2019. Beau spectacle soigné et élégant. Chouettes idées narratives et casting impeccable.
 
- Aladdin, Guy Ritchie, 2019. Version plaisante, pétillante (certaines scènes sont vraiment très drôles !), malgré quelques concessions et maladresses.
 

- L'incroyable aventure de Bella, Charles Martin Smith, 2019. Une histoire vraie, avec un animal en vedette, que demande le peuple ? C'est plein de grands espaces, de bêtes plus ou moins sauvages - certaines sont crées par ordinateur, et hélas, cela se voit. Un petit film agréable pour les jours de canicule où notre cerveau est fondu - dans la lignée de Beethoven, des 101 dalmatiens ou de L'appel de la forêt.

- Sacrées sorcières, Robert Zemeckis, 2020. Bon, c'est toujours difficile de transposer une histoire de Roald Dahl sur le grand écran, on perd toujours la magie et la tendresse au passage ... À ne voir qu'après avoir lu le livre, par curiosité, et pour les effets spéciaux.
 
- Aline, Valérie Lemercier, 2021. Sympathique , mais inégal. Mais si vous avez des fans de Céline Dion à la maison ...

- Belle et Sébastien Nouvelle génération, Pierre Coré, 2022. Version contemporaine, donc, pour ce divertissement sans grande originalité, mais au casting efficace. Les paysages sont incroyables !
 
- La petite Nemo et le monde des rêves, Francis Lawrence, 2022. Amusant et délicat, une adorable aventure sans prétention portée par trois acteurs au top.
 

Vous en voulez  plus de cinéma ? 😊


Vous y trouverez un max d'idées rangées par âge, de 3 ans à l'adolescence, mais voici quelques liens directs vers les articles les plus consultés :



J'espère que cet article vous donnera faim de cinéma ! Chez nous, il fait 37°C à l'ombre aujourd'hui, et devinez ce que nous allons faire de notre après-midi ? 😏

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4 comments

  1. Anonymous12:07

    Quelle belle liste, il y a voir ! Chez nous c'est Star Wars à fond et depuis un long moment. Après les 3 triologies ils viennent de finir la série du Mandalorian. Je vais piocher dans ta liste pour proposer d'autres choses, même si mes enfants aiment aussi beaucoup revoir leur préféré (les Miyazaki surtout). Recemment ils sont allés au cinéma voir Elementaire et sont revenus enchantés, même mon mari !
    Bonnes vacances
    Justine Eff

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  2. Rysy21:51

    Bonjour, Merci infiniment pour toutes ces suggestions. Pour les soirées ciné du vendredi, on me demande tjrs où je trouve autant de superbes idées ;-) Mon 5ème a aussi vu Elementaire et a bcp aimé. Pour les 10 ans, voici nos coups de coeur : La forteresse (rare d'avoir du cinéma indien + c'est très intéressant de comparer la liberté de mouvement des enfants), Wadjda (film saoudien + la volonté incroyable d'une jeune fille qui veut absolument son vélo), Wardi (stop motion + permet d'aborder le conflit israélo-palestien), La tête en friche (pas vraiment fan de G depardieu mais joli film sur le plaisir des livres et de la lecture) . Pour plus tard, dans nos coups de coeur, pour les 12/13 ans, je pense à : Imitation Game (++ et les maths nous passionnent + question de l'homosexualité interdite à la fin), The Green book (super beau + permet d'aborder le sujet de la ségrégation aux US), The perfect candidate et les Figures de l'ombre (girl power ;-) !), le Prophète (série de courts métrages pour découvrir l'oeuvre de K Gibran). Voilà quelques idées !

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  3. Anonymous07:46

    Merci pour ces listes et tout ce travail ! Moi qui ne suis pas grande cinéphile ça m’aide beaucoup pour proposer des choses aux enfants et en découvrir plein moi même. Merci !

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  4. bonjour! ah enfin je trouve le temps de poster un commentaire ciné!! ;) voici qqs idées supplémentaires de films à voir avec des 10 ans! sûrement déjà cités dans mes anciens commentaires d'ailleurs ciné, mais ça fera un petit rafraichissement de mémoire et au moins ici ils seront dans l'article correspondant à la bonne tranche d'âge!! : l'argent de poche, de truffaut; bonjour, de ozu; yuki et nina, de gigardot; la panthère rose, de sellers; king kong; jiburo; sierra torride; un américain à paris; sos fantômes; zazie dans le métro; la mort aux trousses; danse avec les loups; les goonies; la nuit du chausseur; dr jerry et mister love; les vacances de monsieur hulot; last action hero; stand by me; cartouche; yaaba; pierre et le loup de templeton; l'appel de la forêt de wellman; arsène lupin de becker (coup de coeur de mes deux grands) ; la flèche brisée ; l'affaire cicéron (super film d'espionnage!); le jour où la terre s'arrêta (fascinant film de sf); hugo cabret (gros coup de coeur de ma fille et moi); les 3 mousquetaires de sidney (après avoir lu le texte illustré par christele espié, au format album); la petite princesse de cuaron (après avoir lu "princesse sara" illustré par natalie novi); lancelot du lac de bresson (pour enfants déjà intéressés par les chevaliers de la table ronde) ; les temps modernes (gros coup de coeur familial, je peux le mettre dans toutes les tranches d'âge à partir de 4 ans - si si ma petite en reparle encore!! et jusqu'à 104 ans ;) et n'hésitez pas à aller visiter "chaplin's world" à vevey en suisse... les fans de chaplin et de cinéma en ressortirons enchantés); la souris (fous rires garantis); les chevaliers de la table ronde de thorpe (bouh mes enfants ont trouvé que ça tirait en longueur...eux qui sont si bon public!)

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