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Wednesday, December 16, 2020

Qu'est-ce que râler ?

 
Cet article fait partie d'une série 
Rendez-vous en fin d'article pour le sommaire complet ! 
 

 
Merci pour vos retours enthousiastes 😄😄 : je suis vraiment enchantée si mes petites notes peuvent vous épauler dans votre résolution ... Arrêtons de râler tous ensemble ; à plusieurs, c'est toujours chouette !

Je commence cette série d'article  par le commencement :   
 

Qu'est-ce que râler ? 

 
C'est une question qui m'a été posée sur Instagram à la suite de mon challenge, et je dois dire que j'ai réfléchi de loooongues minutes avant de formuler la définition comme suit :
 
"Râler, c'est exprimer une frustration (légitime) de manière impropre, ce qui revient à lui donner une importance qu'elle n'a pas à la base. La frustration (bien réelle, j'insiste là-dessus !) est exprimée de manière biaisée, stérile, ce qui la transforme en pensée négative, et, à terme, en souffrance."
 
Dites-moi ce que vous pensez de cette définition ! Ai-je oublié quelque chose ?
 
Mais a-t-on besoin d'une définition pour savoir si on est en train de râler ?? Mmm ... je crois qu'un râleur sent toujours très bien qu'il est en train de râler, et qu'il n'a aucun doute là-dessus ! 😊

Selon Christine Lewicki, la râlerie a trois caractéristiques principales :

1. Le ton, agressif ou dépressif.
 
Voire "Passif-agressif". 😏

2. Le positionnement : le râleur se pose en victime de la situation. Ce qui signifie qu'il y a toujours un "coupable". Oh, un coupable qu'on n'identifie pas toujours comme tel, sans doute parce qu'au fond, on sait très bien que notre critique est injustifiée. Mais on s'arrange souvent pour que ses oreilles soient à proximité. On en fait le réceptacle de notre râlerie - celui qui nous "persécute" devient notre destinataire. Dans cette histoire de râlerie, on a généralement besoin d'un "méchant".

Par exemple, j'ai remarqué que je râlais toujours quand je devais traverser mon bureau à la nuit tombée. Ou plutôt, je râlais toujours quand mon homme était à proximité ... 😶
 
Pourquoi traverser mon bureau me fait-il râler ? Parce que l'électricité y est à refaire depuis des années, et qu'il n'y a plus de plafonnier. Je dois traverser cette pièce dans l'obscurité pour aller allumer une lampe située à l'opposé de la porte. Au risque de me cogner contre un meuble ou de renverser une pile de livres. C'est râlant, non ?

En fait, ce n'est pas râlant en soi. En soi, je m'en fiche, de cette histoire de lumière. C'est râlant dans la mesure où mes râleries s'adressent à mon mari. En me plaignant : "Rhâ, j'en ai marre, je me cogne toujours, gna gna, j'y vois rien, gna gna.", je veux dire en réalité, mais sans l'assumer : "Mon cher et tendre, j'aimerai que TU prennes en charge ce problème, dont je TE tiens d'ailleurs responsable - l'électricité, c'est un truc de mec, non ?" 😶
 
Râler, c'est en fait mettre sa vie dans les mains de l'Autre.

Autant vous dire que dès que j'ai réalisé cela, j'ai aussitôt décroché mon téléphone pour contacter un électricien. 😄

Note : le "méchant" peut aussi être une entité abstraite, "l'administration", "l’État", "les médecins", etc. Bien sûr, dans ce cas, ils ne peuvent nous entendre, puisqu'ils ne sont personne en particulier, et il nous faut trouver d'autres oreilles innocentes pour déverser nos râleries.
 
3. Le propos : le râleur exagère, amplifie. 
 
"C'est TOUJOURS moi qui prépare le dîner, je suis voué à ce rôle ÉTERNELLEMENT alors que je DÉTESTE faire à manger ! Je n'ai JAMAIS de répit !".
 
Ces deux mots, "toujours" et "jamais", sont d'excellents indicateurs de râlerie : si quelque chose est "toujours" ou "jamais", c'est certainement que nous sommes en train de râler ! 😀
 
Le monde n'est ni tout blanc, ni tout noir - sauf quand on râle. 😉
 
Autres exemples de formules "abusives" propres à la râlerie : "Cette famille va me TUER ! Cette histoire va me coûter UNE FORTUNE ! Il RUINE ma vie ! Je suis NUL,  un VRAI DÉBILE ! (Variante : "Ils sont INCAPABLES et STUPIDES !")", etc. 
 
C'est vrai : vivre, c'est dur. Vivre, c'est changer ses plans en permanence. Vivre suppose de s'adapter, de fournir des efforts continus. Vivre, c'est connaître la frustration. 
 
Mais si nous transformons cette frustration en catastrophe planétaire, c'est de notre vie même dont nous faisons un drame ! En amplifiant les évènements négatifs, je fais de ma vie un champs de ruine dans lequel il m'est impossible de me construire et de grandir.

❤ ❤
❤ 

Identifier les moments où on râle est-il difficile pour vous ? 
 
Ou est-ce une évidence ? 😊
 

Les autres articles du défi sur le blog :
 
3. Râler, c'est mon choix !

18 comments:

  1. Je suis tout à fait d'accord avec la définition que tu donnes.

    L'exemple de la préparation du dîner, oh la la, c'est moi tout craché :p


    En générale je sais parfaitement à quel moment je râle et je sais que cela n'apporte rien, que tout cette négativité est anxiogène, mais c'est toujours plus fort :(

    Enfin j'ai enfilé un petit bracelet en élastique et je suis prête à me prendre en main.
    Merci pour cette petite étincelle.

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  2. crapouille09:24

    Bonjour, Merci pour ces réflexions intéressantes... Cette approche tranche avec celle de la charge mentale, très à la mode en ce moment. Le livre que vous proposez 'j'arrête de râler sur mon conjoint et mes enfants' est assez explicite à mon avis. La râleuse, féminine en l'occurrence, doit prendre sur elle pour ne plus râler. D'autres livres proposent de mieux s'organiser... Si on râle autant, c'est peut-être qu'à la base il y a un problème de fond, non ? L'exemple du repas est assez explicite. Certes il y a une exagération, ce n'est peut-être pas TOUJOURS moi, mais quand bien même ce serait moi 8 fois sur 10, j'ai le droit de trouver ça trop. Pour moi ce genre d'approche est typique du développement personnel : avoir une approche individuelle du problème, responsabiliser les individus jusqu'à les culpabiliser, et se priver d'une approche plus structurelle. Finalement, c'est assez contreproductif, si à chaque fois que je râle, je me culpabilise, je me rajoute une pression supplémentaire... qui va bien devoir s'évacuer, comme elle peut. Certes râler c'est peut être pas le plus efficace, mais nous sommes humains, avec nos limites. Peut-être qu'au lieu de demander aux râleuses de se taire et de ruminer dans leur tête, on pourrait les écouter et agir à la source (et structurellement au lieu d'individuellement, tant qu'à faire). Qu'en pensez-vous ?

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    1. C'est justement ça le but du défi de ne plus râler comme l'auteure l'exprime très bien dans l'article. La ralerie n'apporte rien plutôt que de râler sur la préparation des repas qui vous reviens 8 fois sur 10 qui comme vous le dites si bien est légitime et c'est aussi ce que dis l'auteure : votre ras le bol est légitime c'est son expression qui n'apporte rien . Donc plutôt que de râler il serait peut être plus intéressant de vous rendre compte que la situation ne vous convient pas est de vous poser autours d'une table avec votre famille pour trouver une solution commune. L'idée étant ici de réaliser que tous dans la vie est une question de choix : soit je choisit de faire à manger tous les soirs parce que j'aime ça et que je n'aime pas ce que prépare les autres si ce n'est pas moi qui le fait ( pas bon pas diététique etc) soit j'ai le choix de ne pas vouloir le faire et donc on peut réfléchir tous en famille a comment soit me soulager partiellement de cette tâche soit a m'en débarrasser : est ce que d'autres peuvent le faire, est ce qu'on achète des plats touts fait etc...mais en définitive c'est un choix ce que n'est pas la ralerie. L'auteur l'exprime bien avec l'électricité dans son bureau. Plutôt que de râler sur l'absence d'électricité je fais le choix de prendre le problème en main.

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    2. Ah, merci pour votre commentaire, Crapouille. Même si l'idée d'arreter de raler me parle, j'avoue qu'à la première lecture de la proposition, je me suis tout de suite dit que la plupart de temps cette pensée négative doit être exprimée, même si, en effet, un effort sur la reformulation peut être fait. Je pense aussi que dans l'exemple du repas fait "toujours" par la même personne, il y a un besoin d'une discussion de répartition de tâches à la maison. C'est vrai que certaines habitudes (celles de ne pas cuisiner, ou de ranger ses chaussettes sales (ce n'est quand même pas à un autre adulte de prendre en charge cela? (quand je pense à la décision d'appeler l'électricien)) et de prendre surtout le temps pour ses intérêts et pas pour la famille), ne seront pas resolus juste avec une brève remarque, même positivement formulée, mais seulement après une reflexion approfondie, planifiée des deux côtés. Donc, bracelet, d'accord, mais plus comme une occasion de se poser la question : "pourquoi je rale? et comment puis-je améliorer cette situation?" Et en effet, noter le tout dans un cahier et prendre le temps de faire une bonne discussion avec les protagonistes des raleries. En tout cas, voilà mon ambition pour cette période festive et mon défi de rendre cette discussion constructive (ce serait trop ambitieux de la rendre positive).

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    3. C'est exactement la réflexion que je me suis faite la première fois que j'ai entendu parler de ce challenge, d'autant que c'était dans le cadre professionnel, une de mes connaissances a qui son employeur avait proposé une formation de "gestion du stress" qui s'était avéré être une formation fondée entièrement sur ce livre "j'arrête de raler" et j'avais trouvé ça vraiment formidable qu'un employeur, au lieu de rechercher à améliorer les conditions de travail de ses salariés chercher à faire peser sur eux la responsabilité de leur bien être...

      La 2eme fois que j'ai entendu parlé de ce livre, sur l'instagram d'Elsa, j'ai fini par emprunter le livre à la bibliothèque ...

      Et même si je trouve que votre critique (que j'avais faite aussi avant de lire le livre) reste valide, car cela peut vraiment être utilisé pour faire peser à titre individuel des problèmes systémique, il y a quelque chose que je trouve intéressant dans cette démarche c'est qu'elle permet de s'interroger sur ses besoins. l'idée est que la ralerie est le symptôme d'un besoin non respecté et que c'est donc une opportunité pour identifier 1) qu'on rale (ce dont on ne s'aperçoit parfois même plus, 2) donc y a un besoin non rempi, 3) on peut donc l'identifier et 4) il y a peut-être une solution à notre portée.

      Dans le couple et la famille, je trouve que c'est l'occasion de pouvoir formuler ses besoins à ses enfants et son conjoint et à gagner en assertivite et en communication. On peut regretter que soit nécessaire ou que cela repose une fois de plus plutôt sur les femmes (qui ont habituellement a gerer les emotions de tout le monde) mais pragmatiquement, je vois mal comment on pourrait s'en passer sauf à quitter son conjoint, et ne pas éduquer ses enfants (si tous les parents apprenaient a leurs enfants a vivre avec leurs émotions, on aurait selon moi une vie en société entre adultes beaucoup plus agreable).

      Au travail, je dirais que c'est un peu pareil, on peut du coup exprimer des demandes ou en tirer des conséquences (quand c'est possible).

      Reste l'hypothèse ou on n'y peut rien au niveau individuel, et je crois que c'est aussi bien de pouvoir l identifier a mon sens.

      En bref, je n'ai pas décidé d'arrêter de raler apres la lecture de ce livre, parce que je n'en pense pas que ce soit un objectif utile en toute occasion. En revanche, je trouve que c'est une bonne piste pour prendre soin de soi et diminuer la ralerie sur des sujets qui peuvent être règles ou ne le mérite pas.

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    4. Bonjour Crapouille !

      Merci pour votre commentaire si riche.

      C’est drôle que vous évoquiez la charge mentale, car justement j’ai reçu sur IG le commentaire d’une femme qui avait tenté le challenge, mais qui l’avait abandonné à la demande de son mari : c’était trop lourd pour elle, toute la famille en pâtissait. Je suppose que c’est un peu comme arrêter de fumer : si c’est vraiment trop dur, peut-être mieux vaut s’octroyer un peu de râlerie, même si c’est mauvais pour la santé (ici, relationnelle) ? :-D

      Le témoignage de cette femme m’a intéressée, parce que je ne l’ai pas du tout vécu comme ça – je n’avais pas songé qu’on puisse le vivre comme ça. Pour moi, c’est clairement l’inverse : une libération totale ! Ma charge mentale doit beaucoup à mes râleries, qui génèrent un cercle vicieux des pensées stériles que je remâche et remâche …

      Plus j’y pense, plus je me dis que chacun vivra l’expérience d’une manière unique, et c’est tout à fait logique ! :-D

      Pour le reste de votre commentaire, j’ai prévu de détailler ce point dans un autre article, alors je vous propose d’approfondir plus trad peut-être ? L’idée maîtresse est que cesser de râler ne consiste pas à « prendre sur soi » et à « nier les problèmes de fond ». On n’y arriverai jamais en faisant comme ça. Et même plus : ce n’est qu’en cessant de râler que nous réglerons, à mon avis, les problèmes de fond. Mais je reviendrai là dessus plus longuement si vous le voulez bien, car c’est un aspect de la question complexe !!

      Très bonne journée à vous !

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    5. crapouille21:55

      Je suis tout à fait d'accord avec vous, troisième anonyme, une amie était en situation pro très compliquée, la faute à une diminution de personnel + restructuration du service, elle a dit qu'elle allait mal, on lui a proposé un rdv avec un psy...

      De la même façon, ce schéma a circulé pendant la crise du covid, ça piquait les yeux (et pas seulement pour les fautes)

      https://www.bio-scene.org/media/qui-suis-je-durant-la-crise-covid

      Bref, parfois les injonctions à ne pas se plaindre sont délétères...

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    6. crapouille13:12

      Merci à toutes pour vos réponses ! Je me sens très concernée par le sujet. Enfant, je râlais énormément, surtout pour prendre mon bain et pendant les balades en forêt. Ca pollue tous mes souvenirs d'enfant. Je crois que je n'aimais tout simplement pas l'état d'impuissance associé à l'enfance. Adulte, je prends des douches sans rechigner et j'adore les balades en forêt. Je râle toujours, mais je ne porte pas le même regard sur mes râleries. 1) Je suis indulgente envers moi-même. En ce moment par exemple, je me lève deux fois par nuit pour allaiter, je travaille à temps plein et je déménage. Alors quand il est 23h30, que je sais que mon premier réveil est dans moins de 2h, et que le site de la CAF plante pour la troisième fois, oui, je râle SUR mon conjoint. Je laisse passer l'orage, je m'excuse sincèrement, et personne n'en fait une maladie, j'ai suffisamment de pression par ailleurs pour me rajouter celle d'être parfaite ! 2) Ma résilience passe par là. J'admire les gens positifs, sur lesquels les événements les plus graves semblent glisser sans laisser de traces. Je ne parle pas de train en retard ni de collègues incompétents, mais de deuils, d'agressions ou d'accidents. Quand un événement grave m'arrive, je suis plutôt du style à me vautrer dans le pathos. J'ai réalisé plus tard que ces gens-là  se faisaient parfois rattraper par leurs démons, et qu'évidemment il y avait quelques accrocs dans leur optimisme. Aujourd'hui, j'ai accepté mon rapport au monde, et je tire une forme de solidité dans ma capacité à dire quand ça va pas... y compris pour un train en retard ou un collègue incompétent. Bref, je passe mon tour haut la main pour ce défi !!!

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  3. Merci pour cet article qui tombe à pic ! Moi aussi j'ai enfilé un élastique hier ;-) S'enfermer dans une spirale négative et attendre de l'autre la solution... On le sait au fond de nous. Mais aujourd'hui ça me fait un bien fou de le lire et d'en prendre conscience plus pleinement. Merci !

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  4. Salut Elsa, je poste ici mes réflexions sur le sujet, c'est plus approprié que sur Instagram.

    J'ai commencé le défi, acheté le livre, ma fille m'a prêté un bracelet. Je suis contente d'entamer cette expérimentation, ça fait bouger ma famille, nous permet de réfléchir sur notre manière d'être, de vivre.

    La question que cela soulève c'est tout ce qui est non verbale. Je suis très forte pour cela. Je m'aperçois que je râle avec mon corps, ma tête et surtout mes yeux.

    Ma fille, hier laisse tomber une bougie qu'on m'avait offerte, que nous utilisons pour prendre des bains à la bougie. Je n'y tiens pas particulièrement. Elle vient me dire quelle est cassée, je ne dis rien mais intérieurement je fulmine, je baisse les yeux, rentre la tête dans mes épaules, avance plus rapidement qu'a l'accoutumée. Tous ces signes que ma fille perçois très bien et qui nuisent à notre relation. Le plus simple aurait été de lui dire que j'étais déçu que la bougie était cassée, que j'aimerai qu'elle soit plus précautionneuse avec les objets.
    Bon, à ce moment là j'en ai pris conscience et nous en avons parlé.

    Je prends conscience peu à peu de tous les autres moments où je manifeste avec mon corps mes émotions négatives. Une belle piste de réflexion et de travail pour apaiser les relations avec les autres.

    Clémentine

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  5. J'ai conscience que mon commentaire va faire un peu tâche, mais moi je défends mon droit à la râlerie ;-) Évidemment, en famille c'est plutôt contre productif et il y a des façons plus constructives de trouver des solutions, avec ma fille nous réfléchissons à enfiler notre bracelet "anti râlerie" toutes les deux pour nous motiver ensemble. Par contre, quand la source d'agacement est plus lointaine, je trouve que ça fait drôlement du bien de râler! On peut le faire ensemble en famille, ça défoule et ensuite on se sent mieux... Ca n'empêche pas de réfléchir à des solutions pour rendre le monde meilleur, mais parfois quand le problème nous dépasse c'est déjà une première étape de s'indigner, non?
    Mais je te remercie sincèrement, Elsa, pour ce partage et toutes ces pistes de réflexion!

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  6. Gabrielle15:17

    Deux situations de râlerie identifiées ici !
    En famille, quand la fatigue est trop grande et qu'il devient urgent d'avoir un temps "d'espace mental" pour se déconnecter des besoins des autres. La solution est identifiée : éviter d'arriver à "saturation" ... facile à dire, moins à mettre en pratique ;)
    La deuxième, face aux "entités abstraites" (certaines administrations, au hasard ;) ) me paraît une soupape utile quand on est confronté à l'inertie combinée à la mauvaise foi ... dans cette situation je revendique comme Claire mon droit à la râlerie !

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  7. Louart17:44

    Est ce que crier ça compte 😂? Et est ce qu’on a le droit de mettre en place le défi seulement sur les heures ouvrables ? Par exemple de 7h à 22h? Ce qui admettrait qu’on puisse quand même râler sur le énieme réveil aux aurores de 6h10 parce que « maman j’ai envie de faire caca mais je n’ai pas envie de m’essuyer tout seul »? 😂

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  8. Yvanne17:45

    Merci pour cette définition qui me semble très pertinente puisqu'elle prend en compte aussi bien la souffrance du râleur que l'aspect négatif de cette action mal vécue aussi par ceux sur lesquels on râle. Je rajoute ta définition à mon herbier de mots 😉.

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  9. Border17:46

    La définition me semble bien trouvée !! Je dirais par contre que la frustration n’est pas forcément LÉGITIME , mais réelle et vécue, c’est certain 😅. Quelque chose me semble important également mais je peine à l’exprimer : râler concerne uniquement la personne qui râle , dans un système sans appel et fermé, il ne laisse aucune place à ceux « sur qui « on râle .
    Je dirais enfin que chez moi râler ne me fais pas de bien, créé de la culpabilité et ne me soulage pas ( comme pourrait le faire une action décharge comme d’aller crier dans un coussin ou un bon coup à l’extérieur ...)

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    1. Complètement d'accord, tu l'exprime bien. Et oui, "réelle" est mieux que "légitime", il faudrait que je reformule...

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  10. Céline17:47

    J’ai envie de le tenter ce défi ! Je le cherche un joli élastique et je m’y mets 😊 enfin j’essaye ...

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  11. Anne-Claire22:18

    Bon bah moi j'ai perdu... Je râle comme un putois depuis que j'ai découvert ce matin la complexité absolue de la méthode de soustraction posée "en cascade" dans le cas d'un zéro. C'est horriblement complexe pour rien... l'autre méthode marchait si bien.

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